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Et si
ce « roman » surprend, c’est parce que nous sommes peu habitués à
lire ce qui se passe après la libération des camps pour ceux qui en reviennent.
La forme romanesque permet à son auteur d’interroger autrement l’impuissance de
la langue et le silence choisis par certains survivants.
Chacun y va
de sa vérité, palabres entre médecins, affrontement entre le maire laïque de la
ville et ecclésiastiques dont le tout puissant seigneur évêque qui continue à
s'enrichir...
"À la suite d’un accident, un homme se retrouve piégé dans un village
enseveli sous la neige et coupé du monde par une panne d’électricité. Il
est confié à Matthias, un vieillard qui accepte de le soigner en
échange de bois, de vivres et, surtout, d’une place dans le convoi qui
partira pour la ville au printemps, seule échappatoire.
Notre avis :
!!! COUP DE COEUR !!!
Le livre propose aussi une fresque de l'Amérique, particulièrement de New York dans les années 60: la vie dans les universités et les campus (alcool - drogue - sexe), les révoltes étudiantes, les manifestations raciales, les défilés contre la guerre du Vietnam, la certitude que l'Amérique traverse une crise.
L’histoire : Trois femmes de continents
différents ne se connaîtront jamais et sont pourtant liées d’une certaine façon
par les cheveux, mais surtout par leur attitude pour choisir leur destin malgré
les difficultés sociales qu’elles devront affronter. Trois récits de vie
contemporaine alternent en fonction du
pays. On découvre Smita, une mère Intouchable et sa fille Lalita qui veut
apprendre à lire en Inde. Puis, en
Sicile, à Palerme, Giulia qui gère l’atelier de « vraies » perruques de
son père lorsqu’il est victime d’un accident. Enfin, à Montréal, l’avocate
Sarah se bat pour obtenir une promotion malgré sa maladie.
Comment se construire dans un tel contexte? Combien de blessures, de fêlures cache le sourire d'Isabelle Carré?
Alors
on oublie les redondances, les accumulations, les maladresses et la
quasi impossibilité d'une lecture transversale car les sources bibliographiques
sont en allemand et en anglais. Et
on apprend entre autres que les arbres sentent, ressentent, ont une vie
propre et sociale. Ils communiquent tactilement, chimiquement, électriquement,
par ultra-sons, et avec l'aide d'alliés souterrains, les champignons. Une
cuillère à café d'humus renferme un kilomètre de leurs filaments. En sous-sol,
la forêt naturelle est une gigantesque toile web que la sylviculture menace de
rendre muette.
Sur le moment, je
l’avoue, j’ai un peu hésité. Cinq siècles après, tout de même... Puis
j’ai pris pour moi cet appel historique. 
Il va acheter et aménager une vieille demeure "la casina" située sur un terrain aride et rocailleux dominant l'endroit où la mer Tyrrhénienne se sépare de la mer Ionienne (d'où le titre symbolique du roman). Au fil des années, lors des vacances dans "la casina", le couple va se désunir. Lucien est subjugué par ce décor âpre et sauvage, il a de l'empathie pour ces villageois ancrés dans leurs traditions ancestrales et leurs superstitions, il aime les rencontrer et les écouter. Maria ridiculise ces habitants empêtrés dans leurs coutumes, leurs croyances, leur machisme. Elle ne supporte plus le regard que les hommes frustrés portent sur elle, pas plus qu'elle ne supporte le regard de Lucien sur le corps des ados siciliens. Des soupçons naissent qui minent le couple et ce sera la séparation.
!!! COUP DE COEUR !!!
Le tome 4 se compose deux parties : la première
s’intitule « L’enfant perdue » : Elena et Lila sont enceintes en
même temps et deviennent très proches. Le titre intrigue et le lecteur est
maintenu sous pression. Quelle enfant sera « perdue » ? quel est
le sens du mot « perdue » ? La deuxième partie raconte la vie de
ces deux femmes suite à ce triste évènement.
L’auteur s’est inspiré de chanteurs sulfureux, un rocker
qui aime la scène comme Johnny, mais aussi Nino Ferrer (qui s’est suicidé à 60 ans dans un champ de blé après
s’être retiré en critiquant l’industrie du disque et les médias…), Etienne
Daho… et s’est nourri de conversations avec des chanteurs (auteurs,
compositeurs) qu’il a eu la chance de croiser. Le titre du livre est d’ailleurs
celui d’une musique.
L’histoire : Elle débute, en février 2017, avec
les obsèques du patriarche de la famille Péricourt, Marcel, banquier. Sa fille,
Madeleine, divorcée d’Henri, incarcéré pour fraudes, élève leur fils de 7 ans, Paul.
Elle hérite de la fortune paternelle et sera trahie par ses proches, le fondé
de pouvoir, Gustave, la dame de compagnie, Léonce, et le précepteur et amant,
André. Déclassée socialement mais très digne, elle va se venger. Comment ?
Parviendra-t-elle à lutter contre les mensonges et trahisons de son
entourage ?