Ce
livre de Metin Arditi est autobiographique. Il évoque son père, décédé 20 ans
plus tôt. A travers ce récit, c’est toute son enfance qu’il revisite.
Mais
le lecteur oublie très vite la dimension autobiographique. Il n’est pas
nécessaire d’avoir lu ses autres livres pour comprendre celui-ci. Ce texte
invite chacun à plonger dans l’enfance. A travers celle de l’auteur, c’est la
sienne que chacun redécouvre. En effet, les lieux n’ont pas une importance
considérable. L’essentiel tient dans sa description du rapport à ses parents,
dans la tentative de description des sentiments qui l’habitent à leur égard. Ce
livre montre l’ambigüité de la relation entretenue entre un père et son fils.
Metin Arditi parvient à mettre en mots, comment l’absence, si elle est comprise
par l’enfant peut paradoxalement devenir une preuve d’amour.
![http://liseuse-hachette.fr/file/39496?fullscreen=1#epubcfi(/6/2[html-cover-page]!/4/1:0)](https://1.bp.blogspot.com/-DfLxaTqNrTA/WfHpixCKp8I/AAAAAAAAJmw/W2r4KMMF7EcEbTRvT0BZ9XkKpPz9AOo9ACLcBGAs/s320/mon%2Bp%25C3%25A8re%2Bsur%2Bmes%2B%25C3%25A9paules.jpeg)
Et si
le lecteur n’est pas retenu par la question de la filiation, alors il ne peut
que s’attacher à celle des ruptures. Metin Arditi raconte deux enfances :
sa vie jusqu’à 7 ans et l’amour de sa mère, puis la séparation de l’internat.
Cette autobiographie est
à lire, surtout parce que chacun en refermant le livre, est un peu plus riche
de l’hommage rendu à la difficulté d’être parent, mais aussi à celle d’être
enfant.
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