mardi 28 décembre 2021

Le 31 décembre: c'est fermé!

 
 
 LA MEDIATHEQUE SERA EXCEPTIONNELLEMENT FERMEE LE VENDREDI 31 DECEMBRE!
 
 
BELLE FIN D'ANNEE A VOUS! :-)

DVD... DVD... DVD...

 
3 nouveaux DVD primés 
et ayant fait l'actualité 
vous attendent à la bib!
 
 
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir!)
 
 
 Bande annonce THE FATHER :




 

La face nord du coeur - Dolores Redondo


 
 
« Amaia Salazar, détachée de la police de Navarre, suit une formation de profileuse au siège du FBI avec Interpol » telles sont les premières lignes de la dernière de couverture. 
Notre profileuse accepte de prêter main forte à l'agent Dupree, dont l'équipe est sur les traces d'un tueur en série. L'homme profite de catastrophes naturelles pour s'en prendre, ni vu ni connu, à des familles entières… 
 
Ce roman, d’une longueur et d’une densité extrêmes, nous entraîne dans un monde non moins extra-ordinaire, celui de la sorcellerie. Pour augmenter encore la puissance de ce livre, l’action se déroule pendant le passage de l’ouragan Katrina en 2005. 
 
Ce roman s’organise en plusieurs étapes non linéaires ce qui oblige le lecteur à rester concentré. De façon extrêmement détaillée l’auteure nous renseigne: sur des peuples pratiquant la sorcellerie, les Vaudous ou les Bayous, sur la façon de mener une enquête, sur l’ouragan Katrina. 
Aucune précision ne peut nous échapper, car l’écriture tendue, sans concession, nous tient en haleine
Pour apprécier cette œuvre, il faut aimer les romans noirs voire même très noirs, être curieux de la psychologie complexe des humains et affectionner les très longs textes.
 
 
Grand Prix des lectrices de ELLE.
 
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La traversée des temps (2): La porte du ciel - Eric-Emmanuel Schmitt

 
 Présentation de l'éditeur:

"L’éternité n’empêche pas l’impatience : Noam cherche fougueusement celle qu’il aime, enlevée dans de mystérieuses conditions. L’enquête le mène au Pays des Eaux douces — la Mésopotamie — où se produisent des événements inouïs, rien de moins que la domestication des fleuves, l’irrigation des terres, la création des premières villes, l’invention de l’écriture, de l’astronomie.

Noam débarque à Babel où le tyran Nemrod, en recourant à l’esclavage, construit la plus haute tour jamais conçue. Tout en symbolisant la grandeur de la cité, cette Tour permettra de découvrir les astres et d’accéder aux Dieux, offrant une véritable « porte du ciel ».

Grâce à sa fonction de guérisseur, Noam s’introduit dans tous les milieux, auprès des ouvriers, chez la reine Kubaba, le roi Nemrod et son architecte, son astrologue, jusqu’aux pasteurs nomades qui dénoncent et fuient ce monde en train de s’édifier.

Que choisira Noam ? Son bonheur personnel ou les conquêtes de la civilisation ?

Dans ce deuxième tome de la saga La Traversée des Temps, Eric-Emmanuel Schmitt met en jeu les dernières découvertes historiques sur l’Orient ancien, pour nous plonger dans une époque bouillonnante, exaltante, prodigieuse, à laquelle nous devons tant."
 
 
Notre avis:
 
 Livre passionnant, enrichissant, très agréable à lire.


              !!!   COUP DE COEUR   !!!    
 
 

mardi 21 décembre 2021

DVD... DVD... DVD...

 
Une petite projection en famille pendant les vacances? 
 
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 De nouveaux DVD sont sur nos grilles!
 
Et il y en a d'autres... à suivre...  ;-) 
 

Les flammes de Pierre - Jean-Christophe Rufin

 
 
 
L’histoire : Rémy, séduisant guide de montagne, et Laure, banquière d’affaires parisienne, tombent amoureux. Parviendront-ils à vivre ensemble compte tenu de leurs différences ? 
 Ce roman raconte donc une histoire d’amour, somme toute banale malgré les difficultés du couple à se retrouver et à affronter les difficultés de la vie sociale. Ces personnages se cherchent… 
L’auteur, Jean-Christophe Rufin, analyse bien leurs contraintes et limites, mais se perd parfois dans des caricatures et des scènes faciles et peu crédibles, comme dans un téléfilm. 
Ce qui fait l’originalité de ce livre, c’est la montagne omniprésente comme un troisième personnage. Jean Christophe Rufin l’aime tellement et la décrit si bien qu’on a tout de suite envie de partir et de l’admirer pour de vrai ! Il nous permet de nous évader en nous présentant les différents pics, les noms des montagnes (un vrai guide !), les dangers... 
 
En introduction, l’auteur déplore l’absence de littérature de montagne. On comprend alors qu’il s’est fixé le but de combler ce manque. A vous, lecteur, de voir s’il a réussi ! 
C’est, en tout cas, un bon moment de lecture
 
 

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Pas moins de 18 ouvrages de Jean-Christophe Rufin sont à la bib...
Parmi les derniers:
 
 

Chevreuse - Patrick Modiano

 
 
 
Jean Bosmans vit en région parisienne entouré d'amies.  L'une d'elles, surnommée « Tête de mort » dont le vrai prénom est Camille, et Martine Haywar, une de ses connaissances, le sollicitent dans la recherche d'une location située en vallée de Chevreuse. 
Leur quête les conduit dans une maison qui s'avère être celle où Jean vivait tout petit, quinze ans auparavant. La propriétaire est toujours la même, une certaine Rose Marie Krawell. Surprenante coïncidence…
Camille, sous des apparences amicales et rassurantes, montre à travers ses fréquentations et des endroits de rencontres louches un tout autre visage. Le jeune homme finit par comprendre que des individus le connaissent depuis son enfance et il ne comprend pas ce qu'ils lui veulent. Durant l'été, se sentant menacé, il fuit Paris et se rend sur la Côte d'Azur. Cette retraite lui permet de se remémorer certaines scènes de son enfance et de comprendre l'intérêt qu'il représente aux yeux des mafieux et anciens trafiquants du marché noir. Il détient à son insu un secret. 
 
Beaucoup de sous entendus dans ce roman qui laisse donc une grande place à l'imagination du lecteur. Univers onirique et flou où tout est dit à demi-mots...
Les amateurs de Modiano apprécieront, les autres...
 
"Ce livre est une spirale sans fin qui sans cesse, retourne à son point d'attache, l'enfance." 


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Vous trouverez 15 autres titres de Modiano à la bib, venez choisir!


Le voyage dans l'Est - Christine Angot


 
 
 
En ouvrant ce livre, après avoir lu "La Familia grande" de Camille Kouchner et "Le consentement" de Vanessa Spingora, j'ai pensé: "Encore un ouvrage sur le harcèlement sexuel d'un adolescent par un adulte." Après l'avoir terminé, je crois qu'il était nécessaire et, à coup sûr, courageux.
 
La situation de Christine Angot est encore plus traumatisante que celle de Vanessa Spingora: il ne s'agissait pas de son propre père (même si Matzneff apparaît comme un substitut paternel). Christine Angot est elle-même la victime, contrairement à Camille Kouchner qui relate l'expérience de son frère. Christine est harcelée par son père qui a quitté sa mère avant la naissance de l'enfant et qui décide de rencontrer pour la première fois sa fille et de la reconnaître alors qu'elle a 13 ans.
C'est un rêve pour cette jeune adolescente, privée de père, et qui va découvrir un homme séduisant physiquement et intellectuellement (il est traducteur au Conseil de l'Europe). Mais, en la soumettant, de l'âge de 13 ans à celui de 26 ans (auquel elle refuse de le rencontrer) au rituel de l'inceste, lui manifestant ainsi un déni de filiation.
Elle est tellement admirative de cet adulte qui use, pour la séduire, de sa supériorité d'homme, d'intellectuel, d'adulte, qu'elle ne veut pas le décevoir même si elle l'implore lors de leurs rencontres d'avoir avec elle une "relation normale".
Et c'est l'engrenage dont elle ne sortira qu'au bout de 13 ans, meurtrie et traumatisée à jamais.
Christine Angot rappelle ses souvenirs sans pathos dans une écriture lapidaire analysant froidement ce qu'elle a subi.
Cette lecture est glaçante tant par ce que l'auteur a vécu que par le traumatisme qu'elle en garde et qui fait de l'inceste un thème récurrent dans une oeuvre.


Prix Médicis 2021.


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Du même auteur, nous vous proposons également:
 
Peau d'âne
 

mardi 14 décembre 2021

La plus secrète mémoire des hommes - Mohamed Mbougar Sarr


              !!!   COUP DE COEUR   !!!    
 
 
 
 
Il est particulièrement difficile de parler d'un livre alors que l'auteur affirme que "résumer un livre c'est l'appauvrir" et que l'essentiel échappe à l'explication.
 
En 1938, un écrivain sénégalais, T.C. Elimane publie à Paris "Le Labyrinthe de l'inhumain" qui, après avoir recueilli les éloges des critiques, est accusé de plagiat et dont l'auteur disparaît sans laisser de traces.
80 ans plus tard, Diegane Latyr Faye, lui-même jeune écrivain sénégalais, découvre ce roman, le lit avec passion et n'a plus qu'une obsession, retrouver les traces de l'auteur, élucider les raisons de sa disparition et mieux comprendre son unique et mystérieux roman.
Diegane nous entraîne à sa suite dans une enquête aussi labyrinthique que le titre de cet ouvrage culte recherché de façon obsédante.
Enquête qui le mène de Paris à Amsterdam, en Argentine et au Sénégal à la rencontre de ceux - et plutôt celles - qui ont pu connaître Elimane et détenir quelques secrets: Siga D. écrivaine à l'étrange destin ou une poétesse haïtienne qui l'a aimé.

C'est un roman polyphonique, foisonnant, complexe, débordant de mystères qui ne seront pas tous dévoilés.
Il est traversé par de grands problèmes contemporains: colonialisme, shoah, guerres mondiales, légitimité de l'écrivain africain en France et surtout à Paris.
Mais le grand sujet du roman m'a semblé être le rôle de l'écrivain et de sa mission: vivre et/ou écrire.
C'est un hymne vibrant à la nécessité de la littérature, écrit dans un style incandescent, mêlant plusieurs genres littéraires: journal intime, roman d'apprentissage, coupures de presse, interviews, récit de souvenirs et oscillant entre lyrisme, humour, poésie et même magie.
Un grand moment de lecture.


Prix Goncourt 2021.
 

Mon maître et mon vainqueur - François-Henri Désérable


 
 
Le narrateur, face à un juge, lui raconte une histoire d'amour. A nous, il en dit un peu plus qu'à lui, car il ne veut pas témoigner à charge contre ses amis, dans cet adultère où la principale pièce à conviction est un cahier plein de poèmes...
Les protagonistes, fous de littérature, admirateurs sans bornes de Rimbaud et Verlaine, ont la passion torride et emplie de références littéraires, de grands gestes ridicules ou sublimes, c'est selon.
 
L'auteur joue avec son lecteur - qui n'apprendra qu'à la dernière page pourquoi le narrateur se retrouve devant un juge - avec ses personnages, avec la littérature, la poésie et les objets cultes, traces de vie des grands écrivains. 
Avec beaucoup de malice, Désérable s'amuse à nous promener dans une histoire banale qui aspire au grandiose
Un très agréable moment de lecture.
 
 
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Grand Prix du roman de l'Académie française.
 

La carte postale - Anne Berest


 

Leila reçoit une carte postale représentant l'opéra Garnier sur laquelle quatre prénoms - Ephraïm, Emma, Noémi, Jacques - sont écrits de façon maladroite et étrange. De ces quatre prénoms, ceux de ses grands-parents, de sa tante et de son oncle, resurgit un passé de soixante et un ans. Elle ne les a pas connus, déportés ils sont morts à Auschwitz en 1942, seule Myriam, sa mère, a échappé aux arrestations massives. Leila et sa fille s'interrogent sur le sens de cette carte qui les amènent à se replonger dans l'histoire de la famille Rabinovitch, leur histoire... 
Myriam Rabinovitch, la grand-mère, née à Moscou en 1919, grandit dans une fratrie de trois enfants. La famille fuit la Russie et s'installe en Lettonie avant de rejoindre la Palestine, terre promise, et arrive finalement en France. Leur intégration est rapide, Myriam et sa sœur Noémie collectionnent les premiers prix pendant que leur père innove, dépose des brevets et crée une société. Cette intégration exemplaire ne suffit pas pour obtenir leur naturalisation et quand la guerre éclate la famille est contrainte de se réfugier dans l'Eure. 
Myriam se marie le 14 novembre 1941, elle devient ainsi française, et s'installe à Paris avec son mari Vicente Picabia. Le 13 juillet 1942, la gendarmerie se présente au domicile des Rabinovitch, interpelle les enfants Noémie et Jacques (à peine 17ans). Ils sont emprisonnés à Evreux, internés au camp de Pithiviers et déportés le 2 aout vers Auschwitz… 
Jacques est gazé, Noémis succombe du typhus. Peu de temps après les parents Ephraim et Emma sont à leur tour déportés et exécutés dès leur arrivée à Auschwitz. 
Anne et sa mère Lélia entreprennent une véritable enquête pour comprendre le sens de ce courrier, elles reprennent le fil du drame, rencontrent les derniers survivants ayant connu leurs ancêtres. 
 
Ce roman s'appuie sur des faits réels. L'auteure est la petite fille de cette famille, elle nous plonge à travers cette lecture dans cette période sombre de notre histoire en traitant les sujets tels que l'immigration et l'antisémitisme.
 
C'est un bel hommage aux victimes et à ceux qui, au péril de leur vie, ont réussi à en sauver certaines. 
 
 
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Prix Renaudot des lycéens 2021.
 

 

S'adapter - Clara Dupont-Monod

 
 
 
L’histoire : Dans les Cévennes, naît un très beau bébé. Au bout de quelques mois, les parents constatent que « l’enfant » est calme, inerte et peut être qualifié d’« inadapté ». Ce livre raconte la place qu’il occupera dans la famille et comment cette dernière va « s’adapter» en sachant que seule l’ouïe de l’enfant fonctionne. 
L’originalité de ce livre vient de la façon de raconter : ce sont les pierres de la maison qui témoignent du bouleversement dans la famille confrontée au handicap et qui décrivent les transformations de sa vie au fur et à mesure que l’enfant grandit. Elles racontent trois trajectoires de vies en trois chapitres : d’abord l’implication de « l’aîné », puis les réactions de « la cadette » et enfin l’arrivée du «dernier». Aucun prénom n’est attribué. 
 
C’est un beau récit, très poétique, dans lequel la nature toujours en mouvement joue un rôle essentiel : la maison est au cœur de la forêt cévenole, de ses torrents et bien sûr de ses pierres. 
L’auteur, Clara Dupont-Monod, explique avec d’autant plus de réalisme les attitudes et ressentis de cette famille qu’elle a eu un frère handicapé qui est mort à dix ans. 
 
Roman profond et émouvant, mais sans trop de pathos.
 
 
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Prix Femina et Prix Goncourt des Lycéens 2021.
 
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Du même auteur, nous vous proposons également:
 
Nestor rend les armes
 

mardi 7 décembre 2021

Que sur toi se lamente le Tigre - Emilienne Malfatto

 

              !!!   COUP DE COEUR   !!!    
 
 
 
Ce livre d’Emilienne Malfatto est un véritable coup de griffe profond et sanglant sur la condition féminine dans le sud de l’Irak. 
Deux types de textes se répondent magistralement : Une description du Tigre, non pas de l’animal mais du fleuve qui traverse l’Irak, ainsi que des références à la mythologie sumérienne Gilgamesh qui viennent illustrer une vie sous les bombes et les morts. 
C’est l’histoire de la vie d’une famille rurale du sud de l’Irak complètement guidée par les lois religieuses fondamentalistes. Une jeune femme découvre qu’elle est enceinte. Son amant a été tué accidentellement par une bombe. Pour elle, la seule solution est la mort. 
 
L’auteure nous plonge dans une tragédie de cette société patriarcale sans aucune concession. Elle nous explique par des portraits successifs courts, puissants comme des instantanés, des membres de la famille que l’issue ne peut être que fatale. 
 
Bien que ce roman fasse moins de cent pages il a une puissance extrême. 
COUP DE COEUR!
 
 
Prix Goncourt du Premier roman 2021.
 
 
Vidéo de présentation de l'oeuvre par l'auteur elle-même


 

Premier sang - Amélie Nothomb

 

 « Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »  Amélie Nothomb

 
 
Dès le début du livre on s’immerge dans l’histoire de Patrick Nothomb, personnage principal de ce roman; on comprendra plus tard qu’il est le père d'Amélie.
Récit parfois rocambolesque, non dénué d’humour (notamment lors des séjours chez le grand-père paternel), avec une écriture simple et fluide
Hommage de l’auteure à son père décédé en 2020. 
 
Prix Renaudot : Pourquoi pas, mais aussi pourquoi ?... si ce n’est une reconnaissance pour l’ensemble de ses œuvres.
 
 
Prix Renaudot 2021
 

La clause paternelle - Jonas Hassen Khemiri


 
 
Dans « La clause paternelle » de Khemiri : 
 
« Un fils qui est un père,
Un père qui est un grand-père,
Une fille qui est une sœur, 
Une mère qui est une petite amie »… 
 
Tout cela pour situer les personnages qui sont toujours nommés ainsi. Vous avez là par ces désignations, la banalité de la vie. 
Jonas Hassen Khemiri nous entraine au plus profond de la vie domestique. La temporalité est indiquée par des jours. On compte ainsi une dizaine de jours, donc dix chapitres. « Le père qui est un fils » a pris un congé sabbatique pour s’occuper de ses deux enfants « la fille de quatre ans » et « le garçon d’un an ». 
 
Parallèlement à ces longues descriptions du quotidien, parfois cocasses, sordides ou humoristiques où chacun pourra se reconnaître, l’auteur nous emmène dans les profondeurs de l’âme, dans les relations intra-familiales, dans la vie ordinaire en Suède.
Au fil des pages, on sent monter la souffrance de « ce père qui est un fils » en tentant de rejeter l’autorité paternelle, d’où le titre « la clause paternelle » 
 
 
Prix Médicis étranger 2021.
 

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