mardi 7 août 2018

Pour services rendus - Iain Levison




Ce roman de 220 pages s’engloutit facilement. La confrontation des deux personnages principaux tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne.
Pour comprendre ce qui lie Fremantle, chef de police d’un comté perdu, et Drake, politicien en passe d’être élu, il faut remonter à leur première rencontre, quarante-sept ans plus tôt, c’est-à-dire, pendant la guerre du Vietnam. Fremantle est alors un sergent reconnu et respecté par ses hommes, tandis que Drake est un novice avec peu de moralité. Pourtant, près d’un demi-siècle plus tard, Fremantle va céder à la demande de Drake et accepter de livrer une parole corrompue.
http://www.lianalevi.fr/images/30/extrait_624.pdfA partir de cet instant, le récit se construit sur deux axes : comprendre les conséquences pour Fremantle de son mensonge, mais aussi les causes. En effet, la construction du caractère du personnage rend incompréhensible dans un premier temps l’attitude de Fremantle. Puis les chapitres en flash-back qui évoquent la guerre du Vietnam, viennent peu à peu éclairer le présent de la narration.

La dynamique de construction du roman est efficace. Le récit proposé de la guerre du Vietnam repose davantage sur des anecdotes que sur des traits épiques pour dresser le portrait d’une jeunesse américaine prise au piège entre « la sale guerre » et le patriotisme. Loin de l’atmosphère de Good Morning Vietnam, ce texte est un véritable réquisitoire contre cette guerre, mais en montre également les implications dans la période présente.
 

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