« Mon autopsie » de Jean-Louis Fournier est une autobiographie
à partir de sa propre autopsie. Celle-ci est faite par une jolie jeune femme.
L'auteur, ami de Desproges, manipule la langue aussi bien que
l’étudiante en médecine manipule le scalpel. Ayant donné son corps à la médecine, le héros (l'auteur
lui-même) se retrouve sur une table à dissection. C’est alors qu'il nous parle
du travail de l’étudiante qui va
découper le corps. Il la nommera Egoïne.
![https://liseuse-hachette.fr/file/40808?fullscreen=1&editeur=Stock#epubcfi(/6/2[F001_couv]!/4[couv-0001]/1:0)](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr3gGY5bO0bxjWrFU01CqW7Dx9isa3ZUmkIRCqP7nsA6dno_Dj3ql8kLe3YREqPX229jpKT1YK0qj8VAOAqmAizEbY8gzkb7T9lqRA-TmFvPbeqmVglJsEKSmjTjZ73sT7XYhanHoxNLU/s320/mon+autopsie.jpeg)
Jean-Louis Fournier se moque donc de lui-même y compris dans
sa façon humoristique d’écrire. Page 20 du roman, on peut lire « pour moi l'humour est
un dérapage contrôlé, un antalgique, une parade à l’insupportable ». A partir d’un sujet grave avec des réflexions profondes, on sourit
beaucoup.
Un livre jubilatoire qui dédramatise la mort.
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