mardi 3 novembre 2020

La Géante - Laurence Vilaine

 
 
 
Le titre de ce roman est le nom d’une montagne du Mercantour. Au pied de celle-ci est lové un petit village. Dans une des maisons vit une dame appelée la Tante. Celle-ci recueille un jour sa nièce Noële et son neveu Rimbaud. A la naissance de celui-ci, leur mère décède et c’est donc la Tante qui doit assumer l’éducation des deux enfants. 
Noële est donc éduquée de façon spartiate dans une maison sans confort. L’enfant doit aller chercher du bois dans la montagne (La Géante) pour apporter un peu de chaleur. Elle apprend à connaître les plantes et en fait des tisanes pour soigner. 
Rimbaud est un enfant qui ne parle pas, mais qui communique avec les oiseaux.
C’est dans ce contexte de pauvreté que se déroule le roman et que les deux enfants grandissent. 
Alors que la Tante est décédée, Noële rencontre le facteur et lui propose de porter au village quelques lettres. C’est alors la rencontre avec Maxim, journaliste baroudeur qui doit cesser les voyages à cause d’un cancer. Celui-ci entretient une correspondance avec Carmen qui, elle, peut continuer à courir le monde. 
Deux histoires se mêlent alors. Noële découvrant par procuration ce que peut être l’Amour. Dans le premier tiers du roman on s’installe dans ce lieu et on fait connaissance avec Noële et son environnement rude (familial et naturel). Survient alors la rencontre avec Maxim, et là, commence la métamorphose de Noële , sa mise en lumière, son émancipation, sa féminité. 
 
L’organisation de ce roman perturbe la lecture même si les lettres de Carmen figurent en italique. Il m’a été difficile d’entrer dans ce livre, comme il est probablement ardu de pénétrer dans cette ruralité profonde quand on n’en maitrise pas les codes. Cette écriture aussi dense et âpre que les paysages et les gens, nous accompagne vers la quête de l’amour et l’estime de soi.
 
 

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