
La saison 6 de
Game of Thrones
est à la bib!
Game of Thrones
est à la bib!
Bande annonce:
Le style oral et simple peut déplaire au début du livre ; on
finit par se laisser emporter par le récit et finalement par la pensée subtile
de Kermeur en train d’analyser les faits et la manipulation dont il a été
victime. Il livre une véritable confession en racontant sa vie avec sincérité
au juge. La relation père fils est aussi étudiée à travers une communication
particulièrement efficace, bien que pleine de non-dits et de silence : Kermeur
élève seul son fils Erwan, depuis le
départ de sa femme.
L’histoire : Lundi 7 décembre 2015, l’héroïne, Hélène
Duteuil, écrivain de 47 ans, attend dans
une chambre d’hôtel à Grenoble le procès en appel de Joël Domois qui se tiendra
dans deux jours et pour lequel elle est appelée à comparaître. Pour quelles
raisons ? Quel est le lien avec ce fameux été 84 qu’elle évoque ?
Elle décide d’écrire une lettre pour raconter sa vie à son amant, Léo, jeune écrivain, qu’elle pense
quitter. 
On sent l'attachement du fils qui pourtant n'a pas toujours été proche de son père et sans doute le regrette. C'est d'ailleurs un portrait sans concession puisque le mauvais caractère de Christian Bailly, ses emportements inexpliqués, son incapacité à se fixer (dans ses activités comme dans ses amours) ne sont pas passés sous silence.
"L'électrification du plus petit hameau de l'Yonne est aujourd'hui une évidence et une nécessité pour ses habitants.
Lorsque le livre commence, plus de vingt
ans se sont écoulés depuis l’arrestation du père. Entre roman autobiographique
et témoignage, le texte que nous offre Hisham Matar est une déclaration d’amour
à son père, le récit d’un engagement politique, mais aussi une réflexion
philosophique sur le mot « espoir ».
Mais surtout ce roman est un hymne aux livres et aux mots, capables de métamorphoser une vie. Jane a toujours aimé lire, inventer des histoires, des situations, se projeter dans l'esprit des autres. Où est la réalité, où est la fiction? Vie réelle ou vie fantasmée? Qu'importe! Le roman est excellent.
Roman facile à lire, plein de joie et de surprises,
même si l’histoire est parfois irréelle et peu crédible.
Nous
sommes plongés dans une enquête complexe où la police scientifique joue un rôle
déterminant, où l’équipe qui enquête est obligée de passer au crible chaque indice en travaillant dans des
milieux sociétaux très divers, du glauque des entrées d’immeubles de banlieue
aux arrondissements cossus parisiens. Chaque nouveau personnage est le suspect,
jusqu’au dénouement.
Mais surtout, elle multiplie les sorties dans la nature, à travers champs et forêts, observe les arbres, les fleurs, écoute les oiseaux ou les insectes. Elle aime se promener nue, de jour comme de nuit, son osmose avec la nature se fait de plus en plus physique et sensuelle. Elle goûte le monde qui l'environne par tous les pores de sa peau, réceptive aux bruits (chants d'oiseaux, crissements d'insectes, pas sur le sol) comme aux couleurs et aux senteurs. Elle s'approprie par tous les sens les paysages qu'elle traverse.
"Liborio n’a rien à perdre et peur de rien. Enfant des rues, il a fui son
Mexique natal et traversé la frontière au péril de sa vie à la
poursuite du rêve américain. Narrateur de sa propre histoire, il raconte
ses galères de jeune clandestin qui croise sur sa route des gens
parfois bienveillants et d’autres qui veulent sa peau. Dans la ville du
sud des États-Unis où il s’est réfugié, il trouve un petit boulot dans
une librairie hispanique, lit tout ce qui lui tombe sous la main,
fantasme sur la jolie voisine et ne craint pas la bagarre…
Il est intéressant aussi de se confronter
aux halles, à ce ventre de Paris
présenté d’une toute autre façon que n’a pu le faire Zola.
La première partie du roman où sont mis en place les acteurs est
relativement longue par manque d’intérêt. Dès que l’auteure aborde la partie
plus historique, vie trépidante des équipages de la RAF, on accroche pour connaître
le devenir de Teddy, personnage principal et attachant.
L’intrigue repose
sur le flash-back. Le narrateur, âgé d’une quarantaine d’années, s’apprête à
retrouver le grand ami de sa vie étudiante, un dénommé Thibault. Il se rend chez
celui-ci. Thibault n’étant pas encore rentré, les minutes d’attente dans la
propriété bordelaise sont propices au surgissement des souvenirs. Le lecteur se
trouve alors transplanté dans une vie parisienne, en présence d’un trio
amoureux : Thibault, sa fiancée Camille et le narrateur.
Vie déroutante de cette femme qui est passée par tous les états, vie auprès
d’une vieille atteinte d'Alzheimer, employée de maison chez des amis, chez des
psychiatres, chez des juifs, chez les Noirs, enfance près d’un grand-père
dentiste pervers. Existence pleine où bonheur et misère s'entrelacent.
Après le magistral Il reste la poussière, prix Landerneau Polar 2016, Sandrine Collette nous livre un roman bouleversant, planté dans le décor dantesque de la Casse. "