Ce livre a reçu le prix "France Inter
littérature étrangère" cette année.
L’ouvrir à la première page, c’est devenir
le compagnon de route du narrateur en quête de son père disparu. Mais ce père
n’est pas un anonyme et sa disparition n’est pas anodine.
La famille du narrateur est libyenne et le
patriarche, un homme résistant à la dictature de Kadhafi. Riche industriel, il
met son argent et son pouvoir au service de la chute de la didacture.
Mais, malgré toutes ses précautions, il est kidnappé au Caire, alors que sa
famille et lui s’y sont réfugiés, puis arrêté et expédié dans la pire des
prisons en Libye, dont le nom est connu de tous : Abou Salim.
Les premières années de son emprisonnement,
le père parvient à faire passer à sa famille trois lettres, attestant qu’il est
en vie malgré des conditions déplorables et la torture. Puis le silence
définitif s’installe. Mais sans aucune explication, ni information officielle
sur la mort de Jabella Matar.
Ses fils se mettent alors en quête
d’information sur ce qui lui est arrivé.
Lorsque le livre commence, plus de vingt
ans se sont écoulés depuis l’arrestation du père. Entre roman autobiographique
et témoignage, le texte que nous offre Hisham Matar est une déclaration d’amour
à son père, le récit d’un engagement politique, mais aussi une réflexion
philosophique sur le mot « espoir ».
A lire absolument pour que les disparus
libyens ne sombrent pas totalement dans l’oubli, pour comprendre ce que fut la
dictature de Kadhafi ou simplement pour s’émouvoir de la relation père-fils.
CLIQUEZ SUR LA COUVERTURE POUR PARCOURIR QUELQUES PAGES!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire