L’histoire : l’auteur raconte la vie de sa
grand-mère Suzanne Méloche (Barbeau), une artiste poète, peintre et militante
au Québec dans les années 40, où la liberté d’expression est très encadrée par
l’Etat. C’est une femme contestataire qui a voulu vivre sa vie intensément sans
entraves, ce qui explique le titre « La femme qui fuit ». Elle a
abandonné ses deux enfants, Manon appelée Mousse (la mère de l’auteur) et
François. L’auteur a dû faire des recherches pour mieux la comprendre, car elle
l’a très peu vue et ne l’aime pas à cause de la souffrance de sa propre mère
abandonnée.
Ce livre est intéressant aussi car il évoque l’histoire
du Québec : la crise, la guerre, le Refus Global d’artistes qui ne peuvent
accepter une société vivant dans le passé. Il décrit leurs soirées, leurs
combats… et leurs difficultés pour être
reconnus.
Cette histoire est racontée de façon très directe dans
des chapitres courts mais forts. Le « tu » est utilisé comme si
l’auteur s’adressait à sa grand-mère… Elle est à la fois émouvante, douloureuse mais sans pathos et aussi
révoltante !
A DECOUVRIR !
Prix des Libraires du Québec 2016 - Prix des lecteurs Sélection 2017
Prix France Québec Grand prix du livre de Montréal.
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