Ce récit est écrit à la
première personne du singulier, mais il serait beaucoup trop facile de le
prendre pour une simple autobiographie. Dès la quatrième de couverture, il
semblerait que ce livre soit destiné à être une immense lettre d’excuse d’un
auteur à son public pour cause de plagiat. Mais ce serait nier un peu vite les
contours de la fiction.
Si Dos au mur traite bien de la question des difficultés d’écriture et
de la question du plagiat, il serait maladroit de faire un raccourci trop
rapide entre le « JE » de cette narration et l’auteur, Nicolas Rey.
Ce livre est surtout une histoire d’amour entre un écrivain et l’écriture,
entre un auteur et son éditeur, entre un père et son fils, entre un homme et
une femme.
Ce petit roman se lit et
s’engloutit facilement grâce à des chapitres très courts qui participent au
rythme rapide de la lecture.
A lire avec plaisir en
oubliant le personnage public qu’est son auteur, sa voix et ses frasques
_____________
Du même auteur, vous trouverez également à la bib:
Un Léger passage à vide
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