Sur une île perdue au Canada, un homme est tué : James Cowell. Sa femme, Kirsty, est la première des suspectes, aux yeux des habitants comme de la police. Elle s’est toujours démarquée en ne quittant jamais l’île depuis que son mari y avait fait construire leur demeure.
Si l’atmosphère proposée par Peter May est très
différente de celle qu’il affectionne dans sa série chinoise, le lecteur
retrouve cependant dans ce nouveau roman policier un goût certain pour des formes
de huis-clos et des relations sentimentales complexes. On peut même se demander
dans quelle mesure, avec ce volume, il n’inaugure pas une nouvelle série.
Et pour ceux qui ne sont pas passionnés par les
romans policiers, la lecture en est vivement recommandé malgré tout pour le
thème parallèle développé dans ce roman : les pauvres gens qui au XIXe siècle
ont quitté l’Ecosse, contraints ou forcés pour rejoindre le Nouveau Monde et
venir peupler le Canada. Déjà à cette époque une épidémie frappait : le choléra.
Au-delà de l’intrigue policière, ce roman est à lire par respect pour cette vague d’immigration sacrifiée aux grands espaces, pour cette facette peu connue de l’histoire du continent américain.
Au-delà de l’intrigue policière, ce roman est à lire par respect pour cette vague d’immigration sacrifiée aux grands espaces, pour cette facette peu connue de l’histoire du continent américain.
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