Ce roman nous propulse 25 siècles
en arrière en Chine pendant la période dite des "Royaumes combattants". Patrick
Rambaud raconte la vie de Tchouang-Tseu, ce nom ne vous dit sans doute rien
mais cet homme est le premier grand écrivain chinois et un immense penseur.
Tchouang
naît il y a plus de vingt-cinq siècles en Chine au palais du duc Wu, parmi une
nuée de servantes qui s’occupe tendrement de lui et son père, Chou, surintendant
de l'empereur en charge des présents et des cadeaux, chargé de les
approvisionner en filles dociles. L’auteur nous promène dans la vie et les
déboires de ce fils de fonctionnaire, qui refusera d’être premier ministre pour
l’empereur, tant il se méfiait des honneurs, des devoirs, de la diplomatie, des
courtisans…
Ce roman tente de retracer aussi, ce que furent les cours des palais et la vie de cette Chine en gestation, dans la lointaine antiquité...
Surprise : ils étaient déjà si organisés, cultivés, raffinés, codés et spécialisés… que ces grands ancêtres chinois nous laissent pantois!
En Europe, 400 ans avant notre ère, nous étions des hommes des bois.
Quand à Tchouang-Tseu, il serait l’auteur du ZHUANGZI, grand texte classique et essentiel du Taoisme chinois.
Sa philosophie, le tao, littéralement "la voie", est un "chemin de sagesse fait de non-agir, de fluidité, de lâcher-prise devant l'inutilité des actes, des gouvernements, des lois et des conventions". Il est seul, à contre-courant, dans le sens inverse de la marche, et il s'en moque.
Avec concision, humour et justesse, Rambaud nous rappelle que le détachement est bien souvent la meilleure des réponses à formuler face à la folie des hommes.
Bref, on rit, on réfléchit, on apprend, on s'étonne ou pas de ce que réclame Tchouang : la nature contre l'artifice, la lenteur contre la frénésie, le calme contre le bavardage, le geste contre la technique. Une leçon parfaitement adaptée à nos temps modernes.
Tchouang
naît il y a plus de vingt-cinq siècles en Chine au palais du duc Wu, parmi une
nuée de servantes qui s’occupe tendrement de lui et son père, Chou, surintendant
de l'empereur en charge des présents et des cadeaux, chargé de les
approvisionner en filles dociles. L’auteur nous promène dans la vie et les
déboires de ce fils de fonctionnaire, qui refusera d’être premier ministre pour
l’empereur, tant il se méfiait des honneurs, des devoirs, de la diplomatie, des
courtisans…Ce roman tente de retracer aussi, ce que furent les cours des palais et la vie de cette Chine en gestation, dans la lointaine antiquité...
Surprise : ils étaient déjà si organisés, cultivés, raffinés, codés et spécialisés… que ces grands ancêtres chinois nous laissent pantois!
En Europe, 400 ans avant notre ère, nous étions des hommes des bois.
Quand à Tchouang-Tseu, il serait l’auteur du ZHUANGZI, grand texte classique et essentiel du Taoisme chinois.
Sa philosophie, le tao, littéralement "la voie", est un "chemin de sagesse fait de non-agir, de fluidité, de lâcher-prise devant l'inutilité des actes, des gouvernements, des lois et des conventions". Il est seul, à contre-courant, dans le sens inverse de la marche, et il s'en moque.
Avec concision, humour et justesse, Rambaud nous rappelle que le détachement est bien souvent la meilleure des réponses à formuler face à la folie des hommes.
Bref, on rit, on réfléchit, on apprend, on s'étonne ou pas de ce que réclame Tchouang : la nature contre l'artifice, la lenteur contre la frénésie, le calme contre le bavardage, le geste contre la technique. Une leçon parfaitement adaptée à nos temps modernes.
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