Biographie de Jacques Lusseyran qui fut
résistant, déporté pendant la guerre. La particularité de ce monsieur : il
est aveugle à la suite d’un accident lors de sa scolarité primaire.
Aveugle, il réussit à suive une scolarité
brillante, car il se découvre une vue intérieur et un sens intuitif très
développé.
Pendant les années 40, il se lance dans la
résistance à l’Allemagne bien qu’il soit plus que sensible à la culture
germanique et qu’il adore les sonorités de la langue allemande. Vite, il
devient un rouage essentiel du réseau, mais dénoncé par un étudiant, il est
déporté à Buchenwald. Il subit le sort de tout déporté, pire un détenu français
lui vole son pain. Bien vite, il
découvre qui est le voleur, prend la peine de lui parler et ils
deviennent amis.
Libéré par la division Patton, il est rapatrié.
L’adaptation à cette nouvelle vie n’est pas simple. Il se marie, a plusieurs
enfants, puis quitte son épouse et part aux USA où il devient professeur de
littérature à l’université. Il passionne ses étudiantes à tel point que l’une
d’elles devient sa femme alors qu’elle était mariée avec un chercheur réputé.
Scandale, il quitte les USA et enseigne en Grèce.
En vacances en France, il a un accident de voiture
et sa femme et lui meurent dans cet accident.
Il a beaucoup écrit mais eut bien du mal à
convaincre les éditeurs à éditer et publier ces livres.
Ce qui est remarquable, c’est le développement de
cette vision intérieure qui lui permettra d’être pleinement heureux.
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De Jérôme Garcin, vous trouverez également à la bib:
Bartabas, roman
Bleus horizons
C'était tous les jours tempête
L'Ecuyer mirobolant
Les Livres ont un visage
Les Soeurs de Prague
Son excellence, monsieur mon ami
Mieux vaut lire "Et la lumière fut" et "Georges Saint Bonnet maître de joie" de Jacques Lusseyran, vous aurez les originaux.
RépondreSupprimerDommage que ce fût au final un témoignage à charge (ou un règlement de compte) tant familial que "spirituel".
RépondreSupprimerEt l'on en revient à cette question, qui comme vous, n'en finit pas de raisonner en nous.
"Comment et surtout pourquoi n'a-t-il jamais jugé simpliste, pléonastique, la pensée de Saint-Bonnet prétendant libérer l'humanité de sa prison mentale et n'a-t-il pas trouvé suspect son prétendu pouvoir de guérisseur ?"
Oui pourquoi monsieur Garcin ?
Pourtant, vous aviez la réponse -très personnelle- à vos propres interrogations, comme "un maître Jacques" qui parle à son bonnet:
« La mission de chacun est de faire le bien, mais la fatalité de tous est de faire le mal »
Oui pourquoi dans vos prochains "essais" ne parleriez-vous pas d'un autre résistant, tout autant ambigu que charismatique, teinté d'antisémitisme, orphelin de père, d'une mère "vierge" ami d'un traître collabo, sous un régime d'occupation, qui lui aussi transformait les "o" en vin de messe, qui professait des idées œcuméniques et autres maximes définitives et tautologies ronflantes, ainsi que d'autres poncifs tels que "aimez-vous les uns les autres" ou "Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te fasse. ... "Aime Dieu par-dessus tout et ton prochain comme toi-même" "le Ciel est en nous" etc... Rien de moins...
Ce fils de charpentier - affecté au débardage de sapins - "qui soignait les gens" faisait des miracles qui s'est accoquiné à une prostituée...Et qui pour finir fonda une manière de secte douce : le christianisme... Avant d'être crucifié...
Cet homme qui a tendu la main à l'humanité et l'a guidé vers ce qu'il convient d'appeler la lumière...
Était-ce l'effet de la spiritualité ou bien celle du vin de la cène à moins que ce fût déjà celle du pastiche ?
N'est-ce pas monsieur Garcin ?