L’arrière-plan de ce roman est australien, mais cela n’a que peu
d’importance. Il s’agit avant tout de l’entrée dans l’âge adulte de quatre jeunes
gens : deux hommes, deux femmes au cœur d’un quadrille amoureux qui ne
laisse que peu de surprise.
A propos de la complexité du coeur humain, mieux vaut lire Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
Le livre d’Elizabeth Harrower s’apparente plutôt à une lente berceuse qui
plonge le lecteur dans une forme de torpeur propre à se remémorer sa propre
jeunesse. Ce n’est pas l’histoire qui retient l’attention du lecteur, mais la
naïveté attachante des personnages. Chacun cherche sa place dans la société et
auprès de l’autre.
L’éditeur évoque à
propos de ce livre « une méditation magistrale ». Pourtant il
s’oublie aussi vite qu’il est lu. Peut-être mériterait-il d’être lu en
n’oubliant pas le contexte de l’émancipation féminine : écrit en 1971, il
évoque la première moitié du XXe siècle et les obstacles à l’émancipation féminine.
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