Antoine Duris, professeur aux Beaux-Arts de Lyon, très apprécié de ses élèves, décide du jour au lendemain de tout quitter et se retrouve gardien de salle au Musée d'Orsay à Paris.
Pourquoi part-il si vite et de cette manière?
Lui, spécialiste de Modigliani, arrive au moment d'une rétrospective de ce peintre et il passe ses journées devant la portrait de Jeanne Hébuterne, à qui il parle.
Dans cette fuite, cette vie entre parenthèses, Antoine Duris, taciturne, se tourne vers le "beau", et s'apaise dans la contemplation des oeuvres.
Dans la deuxième partie du livre nous suivons quelques années de l'adolescence de Camille: une autre vie blessée. Chez cette étudiante en art, peignant avec beaucoup de talent, se cache un drame.
Et les destins d'Antoine et de Camille vont se croiser, dans une intrigue que le lecteur ne comprend qu'à la fin du livre.
Une double histoire poignante où l'art et la peinture ont une place primordiale. "Chacun cherche son propre chemin vers la consolation".
Il y a une réelle légèreté dans ce texte profond.
Ecriture délicate et sensible.
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