Les anglo-saxons désignent les textes plus courts qu'un roman mais
plus longs qu'une nouvelle, des novellas, un terme emprunté à l'italien. C'est
de cela qu'il s'agit ici, deux novellas, la première s'intitule « Au pays
du sans-pareil », la seconde donne son titre à l'ouvrage.
Dans la première, Clive, la soixantaine, est célibataire depuis deux ans et
habite New York ; il a été peintre
puis est devenu professeur d'histoire de
l'art et conférencier. Rappelé dans la ferme familiale du Michigan, il va
devoir s'occuper, durant l'absence de sa sœur Margaret, de sa mère passionnée
d’oiseaux mais devenant aveugle. Ce retour à la source est l'occasion pour
Clive de retrouver Laurette, son amour de jeunesse, et de faire le bilan de sa
vie.
Dans la seconde nouvelle, Thad est un jeune homme vivant dans une
ferme isolée sur les bords du lac Michigan ; il ne peut vivre sans nager ! L’auteur décrit diverses
aventures….
Deux personnages donc qui doivent faire des choix de même nature.
Une vie offrant des avantages matériels mais des abandons moraux ou une vie
accordant la priorité à leur vocation profonde ? Un thème intéressant !
Jim Harrison écrit d'un style limpide en
mêlant divers ingrédients comme ceux de
la bonne bouffe, le sexe, la
Nature et l'Art. Ajoutons-y une critique de l'argent et du
monde matérialiste…
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Grand maître : Faux roman policier
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