Un jour l'auteur ne parvient plus à retrouver le nom clarinette.
Ce mot "perdu" est le point de départ d'une réflexion sur l'oubli et la mémoire. Mémoire du pays natal (Alexakis vit à Paris depuis 40 ans), mémoire de l'ami qui vient de décéder. L'auteur avait d'abord envisagé de rédiger son ouvrage en grec, mais le désir de continuer le dialogue, par-delà la mort, avec son ami et éditeur disparu, l'écrivain Jean-Marc Roberts, le conduit à choisir le français, sa langue d'adoption.
La plume d'Alexakis vagabonde librement au fil des souvenirs, des rencontres, des allers-retours entre Paris et Athènes, entre le français et le grec (toujours présent à l'esprit du romancier).
Le lecteur prend plaisir à le suivre, à l'écouter parler de la Grèce en crise, de son ami malade et qui se sait condamné, de son angoisse de l'oubli.
On aime retrouver ses thèmes récurrents: l'exil, la langue maternelle et la langue du pays d'accueil, et, plus que jamais, la mémoire et l'oubli.
Sujets sérieux, anecdotes, menus faits de la vie quotidienne alternent pour notre plus grand bonheur dans une belle langue où l'intime est exprimé avec pudeur et l'émotion avec retenue.
CLIQUEZ SUR LA COUVERTURE POUR FEUILLETER QUELQUES PAGES!
_______________
Du même auteur, nous vous proposons également:
Ap. J.-C (Grand Prix de l'Académie française)
Je t'oublierai tous les jours
La Langue maternelle
Le Coeur de Marguerite
Le Premier mot
Les mots étrangers
Paris-Athènes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire