Ce roman débute par l’irruption dans un pub d’un homme ténébreux, nommé
Vladimir Dragan. La première partie du roman montre son insertion dans un
village irlandais. Il propose un personnage qui oscille entre mystère et
mysticisme, qui n’est pas sans faire penser à Faust.
Une aura trouble l’entoure qui permet au lecteur de franchir les premiers
chapitres. Le rythme lent de la narration promène le lecteur de foyer en foyer
dans ce village irlandais choisi comme lieu d’exil par Vlad. Inévitablement, il
rencontre la plus belle femme du lieu, en mal d’enfant. La suite du roman
bascule alors, non pas dans une histoire de rédemption mais dans la révélation
de la véritable nature de ce dénommé Vlad. La guerre civile de Bosnie entre alors de plein pied dans le récit, transformant
ce roman un peu dérangeant en un texte engagé dénonçant des crimes contre
l’humanité.
Le personnage principal devient alors Fidelma, la belle femme amoureuse
contrainte de quitter son village. Elle entame à son tour la route de l’exil
jusqu’à Londres. La dernière partie du roman devient prétexte à une galerie de
portraits tous plus fascinants les uns que les autres.
Ce roman mêle cruauté et poésie. Le lecteur doit accepter de se laisser
bercer par ce rythme très particulier qui le conduit au cœur d’une forme
d’humanité.
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