L’histoire est en partie racontée par Jenna, treize ans
élevée par sa grand-mère paternelle car son père Thomas est interné en hôpital
psychiatrique. A l’âge de trois ans, elle a perdu sa mère, Alice, scientifique
dont le thème de recherche concernait le stress post-traumatique des éléphants.
En fait, sa mère a disparu. Jenna mène l’enquête pour la retrouver grâce à Internet, une voyante, Sérénity et l’ancien inspecteur Virgil qui avait enterré l’affaire à l’époque.
Comment va-t-elle procéder ? et surtout que va-t-elle découvrir ?
Le roman est habilement construit : les chapitres
alternent avec les voix de Jenna, Alice,
Serenity et Virgil : Jenna analyse le comportement des adultes et la
société avec une fraîcheur d’enfant ;
Alice (bien que disparue) raconte son enfance, ses études, sa rencontre avec Thomas et surtout nous fait
partager sa passion pour les éléphants en nous racontant de nombreuses anecdotes (les éléphants sont intégrés dans l’histoire comme
des personnages humains), Serenity raconte sa vie de voyante et ses diverses
aventures ; et enfin Virgil, devenu alcoolique apporte son regard de
policier et sa motivation pour dénouer cette affaire. D’autres personnages
travaillant au refuge des éléphants sont tout aussi émouvants.
Ce livre n’est pas triste. Il est très bien documenté d’une
part, sur les éléphants et leur attitude face au deuil étudiée par Alice
(d'où le titre : la tristesse des éléphants) mais aussi sur le surnaturel et la
voyance. Ces 446 pages se lisent rapidement car l’intrigue est bien menée vers une fin inattendue et surprenante (pour
un lecteur trop rêveur ou naïf!).
Roman et auteur à découvrir. Bon moment de lecture.
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