Dans le secteur adulte, des BD ont été mises en rayon...
(cliquez sur l'image pour l'agrandir!)
... autrement dit: vos suites sont arrivées!
Ce roman choral suit l'histoire de chacun des personnages de manière parallèle,
chapitre après chapitre. Et petit à petit ces destins vont se croiser, se
trouver réunis...
Si l'on a bien fait attention au titre, on aura reconnu la chaîne de transmission d'un virus dont le nom n'apparaît que dans la dernière phrase du roman: Ebola. On est passé de la fable au drame.
Une certaine vision du monde rassemble les chroniques publiées par Alessandro Baricco en 2011 et 2012 dans le quotidien La Repubblica.
Avec l'humour et l'intelligence qu'on lui connaît, il y évoque les
livres qui lui ont semblé particulièrement significatifs. Des ouvrages
qui, à ses yeux, incarnent notre civilisation : la civilisation du
livre."
Livre passionnant.
Aux antipodes de notre époque, toujours à la recherche de l'immédiateté, le lecteur est hypnotisé par la lenteur, la subtilité de cette relation amoureuse où le corps ne se manifeste qu'en sensations ténues d'une infinie poésie.
Jean Echenoz écrit bien, avec beaucoup d’humour et d’inventivité. Il nous
rend complice et nous explique en s’amusant ses choix dans la conception de son
livre : par exemple, pourquoi il est judicieux qu'un personnage parlant
coréen ait fait des études en Suisse… Il s’amuse et ironise constamment.
Récit qui nous transporte et nous entraîne dans la vie de ces jeunes gens
courageux habités par l’espoir de s’en sortir. Les personnages sont attachants
et nous avons bien du mal à quitter ce roman à la narration dense, puissante et
précise.
Céline Curiol fait voyager son lecteur entre Brooklyn et Grasse. Elle nous
emmène à la suite de Judith Hogen. Celle-ci devenue veuve quelques mois
auparavant, part en quête de son frère laissé en France plus de cinquante
ans auparavant et qu’elle n’a revu qu’une fois chez un notaire après le décès de
leur mère.
Le dénouement nous conduira tambour battant jusque sur l’île d’Oland, située
côté est de la Suède,
à l’école de la naturabsorption dirigée par Atu ancien hippie, adepte de
l’astre solaire.
Son apprenti, Laurent, nous renseigne sur les aspects plus techniques et domestiques de la création et nous avoue son amour caché pour Claude (fille du peintre et modèle d'Irène) et son admiration inconditionnelle pour son maître.
