1859, Sarah Brown vit avec sa famille dans le North Elba, le père John
Brown abolitionniste convaincu mène une
lutte pour un monde égalitaire en facilitant la libération des esclaves noirs exploités
dans les plantations de Virginie. Dans cette lutte John Brown sera blessé,
arrêté, incarcéré puis condamné à mort.
Sarah ne se
résout pas à arrêter la lutte que son père a engagée et participe donc
activement à l’évasion de familles noires vers les états du nord et le Canada.
2014, dans la petite ville de
Charleston en Virginie un jeune couple se rend acquéreur d’une demeure
ancienne. Eden, la jeune femme, en prenant possession des lieux découvre une
tête de poupée cachée dans le cellier. Cette découverte est d’autant plus
énigmatique que le visage en porcelaine de cette poupée montre des marques qui
ne semblent pas être le seul fait du temps passé sur de vielles étagères
poussiéreuses, un examen plus complet révèle par ailleurs l’existence d’une
mystérieuse clé.
L’auteur à travers cette découverte nous fait vivre l’histoire personnelle
de deux femmes Sarah et Eden. Plus d’un siècle sépare les deux héroïnes, leurs
routes vont s’entrecroiser tout le long de ce roman en alternance avec
deux époques éloignées, deux personnages féminins forts et très attachants,
dans une vie où le passé et le présent se rejoignent parfois.
Roman d’un intérêt historique, l’auteur a romancé et imaginé mais s’est
appuyée sur de nombreux faits réels :
John Brown apparaît dans de nombreux actes abolitionnistes et sa fille Sarah
reste connue comme ayant combattu auprès de son père et aussi comme artiste
peintre, dont les dessins font encore de nos jours l’objet d’expositions
organisées dans le cadre de la lute menée contre l’esclavage.
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