A travers un récit fleuve, le lecteur découvre la
vie étudiante sur un campus américain. Dans le premier tome, Tessa est
contrainte de choisir entre la vie raisonnée et raisonnable et les affres de la
passion. Ses débuts de vie d’adulte l’obligent à choisir entre le mode de vie
voulu par sa mère et les risques du sentiment amoureux.
La confrontation entre le futur gendre idéal
(Noah) et Harding (beau brun ténébreux tatoué) la plonge dans un dilemme.
La lecture de ce roman est facile, car fluide,
malgré le pavé qu’il représente. Un rythme s’installe très rapidement entre
« actions et vérités », jeu cher à la petite bande de Tessa. Le
lecteur l’accompagne dans son évolution. Le récit de cette adolescence peut
faire écho aux questionnements des 15-25 ans.
Si ce roman a un tel succès, ce n’est pas en
raison de ses qualités littéraires (que chacun demeure libre d’apprécier), mais
parce qu’il donne à voir la quête d’un absolu et rend compte d’un
questionnement universel sur l’Amour.
Mais peut-être, n’est–il pas à lire avant 15
ans. Si l’intrigue est assez proche des livres de la série Harlequin, le récit
des scènes amoureuses est loin de présenter la même pudeur. Si une littérature
pour tous décrivant précisément des actes sexuels apparait actuellement, ce
roman en est un digne représentant. Il est la version romantique de 50 nuances de gris.
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