«La traque des étudiants se poursuivait boulevard Saint-Germain et rue
Saint-Jacques. Des groupes de jeunes, garçons et filles mélangés, se
battaient à mains nues contre les matraques des policiers, d’autres
lançaient différents objets ramassés sur les trottoirs. Parfois, des
fumées m’empêchaient de distinguer qui attaquait qui. Nous apprendrions
plus tard qu’il s’agissait de gaz lacrymogènes.
Le téléphone sonna.
C’était Jean-Luc, très inquiet, qui craignait que je n’aie pas eu le temps de regagner notre appartement. "Écoute Europe numéro 1, ça barde au Quartier latin!" Nous étions le 3 mai 1968.»
Anne Wiazemsky.
Le téléphone sonna.
C’était Jean-Luc, très inquiet, qui craignait que je n’aie pas eu le temps de regagner notre appartement. "Écoute Europe numéro 1, ça barde au Quartier latin!" Nous étions le 3 mai 1968.»
Anne Wiazemsky.
Notre avis:
"Jean-Luc", c'est Jean-Luc Godard, bien sûr. Et 1968, c'est l'année de Mai, mais aussi celle de la défense de la Cinémathèque d'Henri Langlois et celle de la rupture entre Godard et Anne Wiazemsky, sollicitée par d'autres grands cinéastes...
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D'Anne Wiazemsky, vous trouverez également à la bib:
Aux quatre coins du monde
Je m'appelle Elisabeth
Jeune fille
Mon enfant de Berlin
Une année studieuse
Une Poignée de gens
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