Le lecteur découvre Mauro, le personnage principal, en s'asseyant face à lui dans un train, dès la première page de ce roman. Il l'accompagne ensuite pendant une centaine de pages, d'une brasserie à un restaurant, d'une auberge à une taverne, non pas pour faire des rencontres ou déguster des mets, mais pour assister à leur préparation.
Mauro est un jeune homme titulaire d'un "bac+5" qui décide à la fin de ses études d'entrer en CAP pour devenir cuisinier. Ce parcours peu courant fait alors l'objet de toutes les curiosités.
Ce petit roman est plus proche du témoignage, comme le veut la collection chez Seuil "raconter la vie". L'idée est intéressante et le lecteur entre vivement dans ce train, face à ce jeune homme. Mais la rapidité des propos cède la place à un manque d'épaisseur du personnage. Ce n'est pas un huis-clos et ce n'est plus une rencontre. Reste la motivation du lecteur pour connaître l'issue de l'histoire: Mauro va-t-il vraiment devenir cuisinier?
A déguster un jour de pluie: la lecture est facile et réconfortante. Ce livre ressemble au trop petit macaron qui accompagne parfois un café dit gourmand.
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