Roman de science-fiction. L’histoire se passe en
2040. Kade, personnage central du roman, a ingéré une nano-drogue appelée
« nexus ». Elle permet à ses consommateurs de connecter leur
cerveau pour le meilleur et pour le pire. S’engage alors un combat idéologique
et militaire entre les humains et la catégorie des « posthumains ».
Kade est convoité par toutes les agences gouvernementales internationales. Sa
rencontre avec Sam est ambigüe : le sauvera-t-elle ?
Si ce roman fait quelques clins d’œil au Meilleur des Mondes de Huxley, il tient
surtout du polar noir américain. Quantité de cadavres jonchent les pages, mais
peu importe. L’essentiel est ailleurs : entre bouddhisme et clônage, Ramez
Naam s’interroge sur ce que signifie être humain. S’agit-il de se souvenir, de
ressentir ou d’agir ?
Un roman novateur, trop peut-être. Il existe deux
possibilités pour dépasser le premier chapitre : avoir une maîtrise
conséquente de l’informatique et de son vocable particulier ou décider de se
laisser emporter par la chaîne d’actions. S’il n’est pas réservé aux
informaticiens, ce livre s’adresse soit à des passionnés du roman noir et/ou à
des passionnés de SF.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire