
Pendant les vacances de fin d'année, la bibliothèque est ouverte...
...mais pas tous les jours!
Nous restons ouverts les samedis 22 et 29 décembre, mais nous seront fermés les lundis 24 et 31 décembre. Pensez-y!
Ce roman n’est pas un thriller classique. C’est
d’abord une enquête intérieure de Dustin sur son passé, sa mémoire, ses
certitudes : il ressent souvent un vague malaise comme une «douce
lueur de malveillance» qui l’entoure. C’est aussi une véritable enquête
qu’il mène avec un patient, Aqil, ancien policier, sur les disparitions de
jeunes hommes qu’on retrouve noyés… L’auteur, Dan Chaon présente des portraits tristes
et glauques des jeunes Américains.
Arrivée à Stock's Settlement, elle se rend au cinéma Eureka,
salle délabrée, où Claude Jeter son directeur désabusé est sur le point de
mettre la clé sous la porte. Il explique que la principale raison de son
problème est lié au pasteur Obadia
Henshaw qui prêche que le cinéma californien n'est autre que l'oeuvre du
diable. Billie décide de rencontrer le pasteur afin de trouver une solution.
!!! COUP DE COEUR !!!
Ce roman est inspiré d'une histoire vraie, celle d'un agent
clandestin français. Il est le fruit de longs mois d'entretiens avec celui-ci,
et avec certains de ses anciens « collègues ».
Attentats, Hezbollah, Iran, Syrie, otages français
détenus au Liban, cohabitation Chirac-Mitterrand…Chirac avec Pasqua comme
ministre de l'Intérieur... pas toujours
facile de s'y retrouver dans les enchevêtrements politiques et géopolitiques où
la vie d'un homme pèse bien peu face aux ambitions des uns et des autres.
!!! COUP DE COEUR !!!
Extrait : "J'avais toujours pensé que le présent ne s'accordait pas avec
mon écriture. Jusqu'à sa dernière heure, un être humain s'améliore ou régresse,
il n'en a jamais fini avec lui-même. Le coucher sur le papier grave son
caractère dans le marbre, lui ôte cette capacité d'évoluer. Ecrire son histoire
avant qu'elle ne s'achève lui interdit toute possibilité de réconciliation avec
les autres et avec lui-même, ravit sa part d'humanité à venir."
L'auteure a donc le loisir, tout en respectant le contexte historique, de remplir les vides et de laisser libre cours à son imagination. Cette princesse rebelle devient, sous sa plume, une héroïne moderne à laquelle elle n'hésite pas à attribuer des écrits apocryphes.
Le
récit est structuré en trois grandes parties malgré l’absence totale de
chapitre. Le premier temps raconte la cavale de la mère et de la fille et offre
des rencontres pittoresques sur leur parcours. La suite plonge le lecteur dans
une cabane indienne isolée dans le Grand Nord-Ouest. C’est l’occasion de
découvrir un mode de vie particulier complètement gouverné par la nature au
milieu du XX siècle. Le lecteur entre dans l’habitation de Kaska et de son mari
Herman et adopte leur mode de vie, enveloppé dans une peau d’ours. La suite du
récit le conduit à redécouvrir Jessie âgée cette fois de 21 ans.
L’histoire : Une jeune journaliste française
quitte la France et ses attentats en 2015 pour changer d’air. Elle s’installe à Istanbul, une ville qu’elle
aime particulièrement et qu’elle connaît bien pour y avoir séjourné plusieurs fois. Elle vit avec un Turc dont elle est amoureuse et raconte cette relation compliquée brièvement.
Elle décide de retracer l’histoire de Hrant Dink, journaliste turc d’origine
arménienne, assassiné en 2006 devant son journal appelé « Agos »,
« Le sillon » en français, titre du roman. Elle rencontre des
intellectuels pour en parler et pour comprendre ce pays.
Mes
rébellions d’alors et leurs conséquences : fugue, faim, vol, remords,
errances, coups et prisons militaires, manifestations corporelles de
cette sorte de refus du réel imposé : on en trouvera ici des scènes
marquantes.
Vous apprenez, par exemple, à descendre une pente raide sur un vélo sans frein avec un quokka (petit marsupial) fermement agrippé à votre oreille et y plantant ses dents pointues, à capturer les serpents les plus venimeux, à ramener au bercail un kangourou ivre mort ou encore à donner un lavement à un éléphant constipé!
Bosch mène de front deux enquêtes,
bien que différentes. Elles nous tiennent en haleine avec un dénouement
incertain: dans l'une, qui est ce violeur qui n'hésite pas à provoquer la police? dans
l'autre, Whitney Vance a-t-il un héritier? si tel est le cas quelle sera la réaction du conseil de direction de
l'empire industriel qu'il dirige?
Ce roman est donc un portrait social et politique
triste, lucide et sans pathos ni exagération. Il peut rappeler quelques souvenirs de jeunesse et nos propres questionnements, aussi bien sur
l’orientation des études que sur les rencontres et le rôle du destin. A travers
ses périodes qui vont troubler la vie de ces jeunes, l’auteur évoque l’actualité politique, la montée du front
national et l’actualité sportive, la fameuse Coupe du Monde de 98 qui aura un
impact sur les relations entre ces jeunes. Ce livre sur fond musical se lit facilement ; malgré quelques
longueurs sur la routine de leurs vies et quelques dialogues forcément superficiels, l’auteur écrit de
très belles pages en prenant du recul justement pour analyser les situations. Il
exprime la violence sociale dont souffrent ses personnages qui ne sont pas
capables de dénoncer le monde dans lequel ils vivent. Le style est fluide et dans
la dernière période, on a envie de tourner les pages pour connaître la fin.
Consciente du déclin de ses facultés et de la proximité de l'échéance fatale, elle assume la situation avec lucidité, soucieuse de son droit à la liberté et à l'intégrité de sa personne.
Dès le début du roman, le lecteur est prévenu :
les souvenirs ne reviennent pas dans l’ordre chronologique ! Il ne doit
pas s’impatienter mais se laisser conduire par l’auteur, Stefansson, grand
écrivain, conteur et poète islandais.
C’est un roman sur l’amour et la capacité d’aimer qui seule peut donner un sens
à la vie. D’ailleurs, le titre, « Asta » signifie à une lettre
près, « Amour » en islandais. Ce livre évoque donc les histoires d’amours en
particulier d’Asta à différents âges et
dans différents lieux. Amour au sens large, amour fraternel, filial et
passionnel. Pour l’auteur, l’être humain est constamment tiraillé entre le bien
et le mal, l’action et la passivité et aussi le désir et l’amour. Il veut vivre
toujours mieux et a besoin de toujours plus. Stefansson analyse alors les
nombreux comportements et la diversité des sentiments de ses personnages. Il raconte avec sincérité et mélancolie tout
en ajoutant à son récit des poèmes, de la musique et des références
littéraires. Et quelle belle description de l’Islande !