La Petite Bonne
appartient à la catégorie des livres dont on sent, dont on sait qu’ils
resteront dans notre mémoire tant l’histoire est poignante et la forme
étonnante.
Une jeune domestique
entre au service d’un couple bourgeois qui vit dans une demeure cossue mais à l’atmosphère
pesante, empreinte d’une tristesse infinie. Monsieur est revenu de la Grande
Guerre défiguré à jamais, Madame est restée auprès de son époux dans un
sacerdoce marital, éloignée du bonheur, de la vie. Un jour, elle reçoit une
invitation à une partie à la campagne et décide de s’y rendre. La jeune bonne
devra donc s’acquitter de ses tâches habituelles mais il lui faudra surtout
s’occuper de cet homme infirme, taciturne, quelque peu effrayant.
L’autrice a magnifiquement
écrit la rencontre de ces trois êtres, les douleurs qui sont les leurs. Elle
alterne entre le recours aux vers libres et à la prose ce qui confère à ce
livre une indéniable poésie, un charme évident.
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