Sophie de Baere profite de ce
roman « Les ailes collées » pour nous parler de la complexité des
relations humaines.
Il faut entrer dans ce livre avec
peu d’éléments pour profiter au maximum de ce texte.
Les personnages, Paul et sa
famille, Joseph et ses parents évoluent dans l’ouest de la France mais cela
pourrait être n’importe où.
2003 : Paul se marie, un bébé est en route, c'est le bonheur. Pour faire une surprise à son mari, Ana a convié quelques-uns de ses amis, dont
d'anciens camarades de collège. C'est le choc pour Paul en les revoyant….
L’auteure nous invite, grâce à une pirouette du scénario, à
réfléchir sur le passage de l’enfant à l’adulte et à sa construction grâce à son
entourage et aux évènements de la vie.
En effet, l’œuvre ouvre sur le mariage de Paul en 2003. Rapidement
on revient en 1983, quand Paul était en troisième pour retourner quelques deux
cents pages plus loin en 2003/2004.
Sophie de Baere écrit avec une plume tel un scalpel pour nous
disséquer les souffrances de l’âme de tous ces personnages cabossés par la vie.
Il est question de harcèlement, d’homophobie d’alcoolisme et de violences
conjugales.
On en sort un peu sous
le choc en se disant que, malheureusement, des êtres humains peuvent
effectivement traverser des chemins tortueux, dangereux et pourtant chercher à
profiter de la vie.
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Prix Maison de la Presse 2022