L’histoire : En 2005, la narratrice, Tookie,
d’origine amérindienne et âgée une trentaine d’années, se comporte comme une
adolescente de 15 ans. Suite à une histoire rocambolesque, elle est condamnée à
une «sentence» de soixante ans de prison ; elle reçoit d’une
ancienne professeur un dictionnaire et passera dix ans de détention à lire. A
sa sortie, grâce à une peine « commuée », elle est embauchée à
Minneapolis dans une petite librairie hantée par de vieux fantômes...
Ce livre est intéressant car il nous permet d’aborder la
culture et les croyances amérindiennes. L’auteur, Louise Erdrich appartient à
cette communauté par sa mère et peut donc nous transmettre certaines pratiques
ancestrales. L’action se déroulant à notre époque, le contexte est bien décrit et nous
rappelle les évènements survenus aux Etats-Unis comme le Covid et ses
conséquences. Louise Erdrich insiste sur l’importance des livres, des
mots (le titre « La sentence» a une deuxième signification en anglais,
« la phrase ») ; elle nous fournit tout au long du livre les
titres de ses romans préférés, une vraie mine d’or, à travers les conseils de
Tookie, son personnage principal passionné de lecture (pour information et pour
vous éviter de prendre constamment des notes, une liste classée par thèmes est
prévue à la fin du roman - par exemple, « liste spéciale gestion des
fantômes » « liste pour amours interdites »). D’ailleurs,
l’auteur est propriétaire d’une petite librairie indépendante et connaît donc
bien ce milieu, les clients et les difficultés.
J’avais
lu « Le Silence du Vent » du même auteur, dont j’avais apprécié en particulier une
« belle écriture » que je ne retrouve pas ici...
Prix Femina étranger 2023
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