« Apre monde » de Franck Bouysse est la suite de
« Pur-sang ». Mais ces deux romans peuvent se lire indépendamment.
Elias, après avoir recherché ses parents biologiques en
France, retourne sur la terre de ses parents adoptifs.
C’est à Eden Creek, terre du Montana, qu’Elias revient
s’installer. Il retrouve les grands espaces, les paysages enneigés, la solitude. Après avoir brulé une cabane qui contenait les derniers
souvenirs de Papa et Mama Tulssa, Elias reconstruit sa propre cabane. Botica,
le shérif et ami de Papa Tulssa, sera toujours là pour l’aider.
Elias retrouve son cheval Modoc qu’il avait confié à des
amis de sa famille. Elisa, son amour de jeunesse, mariée à Caryl Drumm adepte
de la déforestation, vient le retrouver.
« La vie, c'est pas ce qu'il y a de plus précieux pour
un homme, c'est le sens qu'on lui donne qui importe. » C’est autour de
cette phrase que Franck Bouisse a écrit ce roman.
L’écriture est remplie de dialogues à l’économie de mots.
Elle n’en est pas moins fulgurante. Les chapitres sont courts avec en
insertions des passages sur la Guerre de Sécession. La voix de Markhus,
déserteur en 1885 parle à ses compagnons de fuite. Il raconte les Amérindiens,
les massacres, les spoliations, leur enfermement dans les réserves.
Comme dans « Pur-Sang » je n’ai pas pu lâcher ce roman
bien que la fin me soit apparue d’une violence extrême.
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