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LUNDI 31 OCTOBRE
Pensez-y !! ;-)
L'auteure relate cette histoire dramatique comme une histoire banale, comme une enquête sur la vie ordinaire.
Grand mangeur, grand buveur et plus encore, grand coureur de jupons, il est à la fois poète, écrivain, prof d'université, baroudeur exerçant les métiers les plus divers, dont éleveur de cochons qu'il dresse comme des chiens et promène avec lui. Il est sensible à la beauté de la nature et des oiseaux, ce qui ne l'empêche pas de les chasser.

Après le retour à la normale, il reçoit un curieux message anonyme avec une citation latine correspondant aux prophéties de l'homme sur le grand vide. Sa raison vacille entre le vrai, le faux, la fiction, la réalité. Il doute du sens de ce qu'il a vécu: les prophéties, les disparitions, la crue. Lui-même se sent attiré par le vide inéluctable.
"Règne animal retrace, du début à la fin du vingtième siècle,
l’histoire d’une exploitation familiale vouée à devenir un élevage
porcin. Dans cet environnement dominé par l’omniprésence des animaux,
cinq générations traversent le cataclysme d’une guerre, les désastres
économiques et le surgissement de la violence industrielle, reflet d’une
violence ancestrale. Seuls territoires d’enchantement, l'enfance –
celle d’Éléonore, la matriarche, celle de Jérôme, le dernier de la
lignée – et l’incorruptible liberté des bêtes parviendront-elles à
former un rempart contre la folie des hommes?
En fait, ce livre comporte de
nombreuses digressions avec un va et vient permanent entre le passé et le
présent et entre la France
et l’Iran. D’ailleurs, Negar Djavadi prévient le lecteur dès le début et
finalement on arrive bien à la suivre car son récit est captivant.
Malgré les scènes de violence, de massacres et de destruction, le message n'est pas désespéré. Une belle phrase du poète Cavafy ou une statuette du dieu Bès qui défie le temps ne sont-elles pas des messages d'amour dans un monde convulsé? "La beauté sauvera le monde" disait déjà Dostoiewski.