
Paul Auster se révèle un être déchiré, hanté par
des souvenirs douloureux, perturbé par des réactions psychosomatiques parfois
violentes, dépendant de l’alcool et du tabac. Le corps occupe dans cet ouvrage une place
prépondérante, corps que l’auteur ne semble pas parvenu à apprivoiser et à
maîtriser.
L’écriture à la 2e personne lui permet
sans doute de prendre une distance protectrice par rapport à lui-même. Le
« tu » livre peut-être moins l’intimité que le « je » et
rapproche le lecteur de l’auteur. Il se sent plus concerné, familier et proche
d’un écrivain qui lui ressemble par ses faiblesses, ses angoisses, son
obsession de l’écoulement du temps et de la mort (celle des autres et la
sienne, inéluctable), mort omniprésente dans cette chronique autobiographique.
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