Just, le narrateur, accomplit durant une année la fonction de consul à Belem. Rien d'exaltant pour lui, sinon l'accès à une riche bibliothèque, remplie de dictionnaires. Bonheur qu'il partage avec Mariane comme lui passionnée par le langage. De retour en France, son père est mort et sa mère "n'a plus toute sa tête".
Il se tourne vers les souvenirs de son enfance qu'il évoque au gré de sa mémoire capricieuse, sans ordre chronologique précis, ce qui déroute parfois le lecteur.
Mais plus que les souvenirs ou les anecdotes, nous partageons avec lui sa gourmandise des mots, des expressions familières intrinsèques à chacun de ses proches et que l'enfant qu'il était percevait à sa façon.
Ce rapport au langage semble fondateur de l'indentité de l'auteur. Ce dernier témoignage (il est décédé en 2016) est un bonheur de lecture pour tout amoureux de la langue française.
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