Dans ce roman, nous sommes en 2049. A cette époque tout est transparent : la vie professionnelle avec ses
open-spaces ainsi que la vie intime avec les réseaux sociaux. Il existe même un « village
bulle » où toutes les maisons sont en verre. Les familles sont donc sous
contrôle permanent des voisins et des passants qui s’assurent qu’aucune
violence intra ou extra familiale persiste.
Selon
l’auteur, la nécessité de la transparence absolue est arrivée à la suite d’une
« revenge week » survenue en 2029 où chaque personne victime d’une
blessure, d’une injure, ou d’un crime a décidé de se faire justice.
Or, un jour Hélène, gardienne de protection, est appelée sur une
enquête qui déstabilise la communauté : un couple, les Royer-Dumas et leur
jeune garçon ont disparu dans un monde ou crimes et disparitions ne sont plus
censés se produire.
L’autrice
nous montre que finalement, dans un monde aseptisé, transparent et donc très
sécurisé, on est rapidement conduit à la privation de libertés, au clivage de
la société et donc à la déshumanisation et que les crimes odieux peuvent malgré
tout se produire.
Somme toute, Panorama est un roman policier empreint
de science-fiction. L’intrigue est assez opaque dans ce monde transparent.
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