Vanessa Springora apprend, à la sortie de son premier livre "Le consentement", la mort
de son père qu’elle ne rencontre plus depuis des années. Elle va alors
découvrir, au domicile de celui-ci, son quotidien déstructuré, ses
secrets inavoués et sa mythomanie. Cette immersion dans cet appartement
insalubre va dévoiler à l’auteur le passé de son père, mais aussi celui d’un grand-père paternel adoré et son implication probable dans le nazisme.
Ce
livre est l’histoire d’un nom de famille, l’histoire du nom des pères ,
« les noms-dupes errent » selon Lacan, l’histoire d’une famille broyée
par le mensonge et la rivalité.
Ce roman confirme la qualité d’écriture de Vanessa Springora du fait de sa simplicité, mais aussi sa richesse et sa profondeur faisant d’une histoire individuelle un éclairage d’un récit historique.
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