Ce recueil de nouvelles toutes aussi désopilantes les unes que les autres fait suite aux précédentes nouvelles de Kenneth Cook : le Koala tueur et à la Vengeance du wombat.
Nous voilà donc partis encore une fois dans les contrées sauvages de l'outback australien. Et l’auteur nous convie, de péripéties en péripéties, à découvrir la faune locale (humaine et animale) qui s’avère particulièrement exotique.

Outre les animaux, la faune humaine est haute en couleur également : entre l'homme payé grassement pour NE PAS jouer au cricket, les aborigènes aux noms imprononçables, qui font preuve de dons particuliers, et les parieurs et joueurs de bras de fer des bars perdus dans le désert ou encore la zoologue du Koala tueur, cette fois aux prises avec une autruche (mâle) qui entreprend de l’occire car notre rondouillarde scientifique lui a volé un œuf sous prétexte de comparaison œuf d’autruche, œuf d’émeu, tout est délirant.
Même si on a souvent du mal à croire à ses tribulations tellement les situations sont cocasses, on ne peut s’empêcher de rire devant l’effort surhumain que le narrateur déploie afin de se sortir de ces mêmes situations. Kenneth Cook est un génial conteur australien.
Pour conclure, voici juste un extrait pour mettre l'eau à la bouche : "Dans ces régions-là, on peut tricher, mentir, escroquer, se débaucher et agresser les gens : on finira par tout vous pardonner. Mais voler le chien d'un homme appelle l'hostilité implacable et la vengeance. C'est presque aussi mal vu que de refuser de boire un coup avec quelqu'un."
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