Mais il est impossible de rendre compte de la richesse exceptionnelle de cette oeuvre qui déplace le lecteur à travers pays et siècles au mépris de la cohérence narrative et chronologique. C'est un puzzle étourdissant qui ne se recompose qu'à la fin de la lecture.
Il ne faut surtout pas se laisser rebuter par la longueur (772 pages) et la difficulté d'accès. On a du mal, surtout au début, à démêler les intrigues qui s'enchevêtrent, mêlant parfois, dans le même paragraphe, des époques totalement différentes (Inquisition et période nazie par exemple). On est aussi dérouté par les changements de points de vue, l'auteur passant continuellement du il (roman) au je (autobiographie) sans transition au sein d'une même phrase.
Ayez le courage de persévérer et vous serez récompensé, par la découverte d'un véritable chef-d'oeuvre dont le fil directeur est constitué par les tribulations du premier violon fabriqué par Storioni et qui, passant de main en main, va devenir le révélateur de l'omniprésence du mal dans le monde.
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi riche et qui me passionne autant. Un véritable coup de coeur!
CLIQUEZ SUR LA COUVERTURE POUR FEUILLETER CE ROMAN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire