Ce
livre de Metin Arditi est autobiographique. Il évoque son père, décédé 20 ans
plus tôt. A travers ce récit, c’est toute son enfance qu’il revisite.
Mais
le lecteur oublie très vite la dimension autobiographique. Il n’est pas
nécessaire d’avoir lu ses autres livres pour comprendre celui-ci. Ce texte
invite chacun à plonger dans l’enfance. A travers celle de l’auteur, c’est la
sienne que chacun redécouvre. En effet, les lieux n’ont pas une importance
considérable. L’essentiel tient dans sa description du rapport à ses parents,
dans la tentative de description des sentiments qui l’habitent à leur égard. Ce
livre montre l’ambigüité de la relation entretenue entre un père et son fils.
Metin Arditi parvient à mettre en mots, comment l’absence, si elle est comprise
par l’enfant peut paradoxalement devenir une preuve d’amour.
Il
tente de montrer comment la transmission paternelle dépasse les circonstances
et comment l’attachement existe par delà les distances géographiques et
temporelles.
Et si
le lecteur n’est pas retenu par la question de la filiation, alors il ne peut
que s’attacher à celle des ruptures. Metin Arditi raconte deux enfances :
sa vie jusqu’à 7 ans et l’amour de sa mère, puis la séparation de l’internat.
Cette autobiographie est
à lire, surtout parce que chacun en refermant le livre, est un peu plus riche
de l’hommage rendu à la difficulté d’être parent, mais aussi à celle d’être
enfant.
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