L’histoire, traduite du coréen, se déroule à Séoul à
partir de 1963. Jjang-a vient
d’apprendre que sa nourrice, Bongsun
a disparu : cette dernière, âgée à présent de 50 ans a quatre enfants de
pères différents. Ce roman n’est pas un thriller dont le but est de la
retrouver, mais le récit de souvenirs de la petite enfance de l’auteure.
A travers son regard d’enfant, elle décrit le monde
des adultes : sa famille devient riche au retour des Etats-Unis de son
père et change de quartier, de mentalités et de valeurs. En Corée du Sud, les
enfants pauvres sont souvent maltraités : ce fut le cas de Bongsun qui
s’est réfugiée chez eux à 7 ans et est devenue pour Jjang-a une grande sœur qui s’est beaucoup occupée d’elle. Jjang-a raconte le parcours difficile de
sa nourrice, qui malgré les vicissitudes de la vie, gardera toujours le sourire
et l’espoir. On découvre ainsi les modes de vie de ce pays et les leçons que
cette enfant tire de ses observations d’injustices.
L’écriture est fluide et
même poétique. Le roman est émouvant sans pathos.
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