Le titre de ce roman est le nom d’une montagne du Mercantour.
Au pied de celle-ci est lové un petit
village. Dans une des maisons vit une dame appelée la Tante. Celle-ci recueille
un jour sa nièce Noële et son neveu Rimbaud. A la naissance de celui-ci, leur
mère décède et c’est donc la Tante qui doit assumer l’éducation des deux
enfants.
Noële est donc éduquée de façon spartiate dans une maison
sans confort. L’enfant doit aller
chercher du bois dans la montagne (La Géante) pour apporter un peu de chaleur.
Elle apprend à connaître les plantes et en fait des tisanes pour soigner.
C’est dans ce contexte de pauvreté que se déroule le roman
et que les deux enfants grandissent.
Alors que la Tante est décédée, Noële rencontre le facteur
et lui propose de porter au village quelques lettres. C’est alors la rencontre
avec Maxim, journaliste baroudeur qui doit cesser les voyages à cause d’un
cancer. Celui-ci entretient une correspondance avec Carmen qui, elle, peut
continuer à courir le monde.
Deux histoires se mêlent alors. Noële découvrant par
procuration ce que peut être l’Amour. Dans le premier tiers du roman on s’installe dans ce lieu et
on fait connaissance avec Noële et son environnement rude (familial et
naturel). Survient alors la rencontre avec Maxim, et là, commence la
métamorphose de Noële , sa mise en lumière, son émancipation, sa féminité.
L’organisation de ce roman perturbe la lecture même si les
lettres de Carmen figurent en italique. Il m’a été difficile d’entrer dans ce livre, comme il est probablement ardu de pénétrer dans cette ruralité profonde
quand on n’en maitrise pas les codes. Cette écriture aussi dense et âpre que
les paysages et les gens, nous accompagne vers la quête de l’amour et
l’estime de soi.
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