Jean Rolin nous entraîne à sa suite dans des promenades, découvertes de lieux à l'écart, le long des berges de la Seine entre Melun et Mantes, au fil des saisons et hors des sentiers touristiques.
Cette suite de balades sur des chemins écartés favorise les rencontres inopinées. L'auteur évoque des écrivains (Maupassant, Zola, Céline), des peintres (Monet, Caillebotte) inspirés par ces paysages qui se sont métamorphosés depuis leur époque. Ce ne sont plus que décharges, friches, campements, bâtiments en ruines, pylônes. Et soudain, miracle: des fleurs, des arbres, des oiseaux observés et décrits avec minutie. Jolie attente de la naissance des cygnes depuis la découverte des oeufs pondus dans un nid.
Attention à la nature, constat du temps qui passe et modifie l'environnement, évocation de souvenirs familiaux avec un brin de subtile nostalgie m'ont touchée.
Mais j'ai été lassée par l'excès maniaque de précisions topographiques (numéros des routes, sentiers, noms de rues) qui donnent l'impression de suivre une carte Michelin et gâchent quelque peu le plaisir de lecture.
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