Ce roman raconte la vie
de Jean. Cet enfant est âgé de 5 ans. Sa mère d’une beauté à couper le souffle
travaille en ville à Clermont-Ferrand toute la semaine. Elle est célibataire.
Jean sera donc élevé par ses grands-parents dans un village d’Auvergne. Cette mère travestit Jean en
fille dès qu’elle le peut. Cela donne donc une part de mystère à cette œuvre.
Vous découvrirez pourquoi à la toute fin de ce roman.
L’auteur nous dresse le portrait
de nombreux personnages de plusieurs générations (l’arrière grand- mère, les
grands parents, la mère, les oncles et tantes ainsi que des voisins et gens de
passage).
Ce roman est à lire à plusieurs
niveaux, c’est ce qui en fait tout l’intérêt. On peut donc apprendre à
connaitre cette famille, mais aussi réfléchir sur les thèmes
philosophiques : la vie, la mort, l’amour, les croyances…
Comme Jean Seigle a ancré ses
personnages dans la société, La Grande Histoire croise donc la petite histoire
qui n’a d’ailleurs rien de petit. C’est donc l’occasion pour l’auteur de nous
apporter des notions historiques, politiques ou sociologiques sur le communisme,
les mouvements sociaux, l’évolution de la condition de la femme, les guerres de
14/18, 39/45, ou la guerre d’Algérie. C’est ainsi que nous traversons cette tranche de vie
de 1914 à 1962 par touches successives, comme si on faisait une lecture de tableau.
On apprend d’ailleurs au début de ce roman que l’auteur est attiré par le tableau « La
fille à la poupée » de Soutine.
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