mardi 22 juin 2021

Les derniers jours de nos pères - Joël Dicker

 
 
 
Alors que la Résistance, face à l'occupation allemande de Paris, s'appuie sur des actes individuels sans envergure, l'Angleterre, sur une idée de Churchill, décide de créer le SOE (Special Opération Executive). 
Pal, repéré par un recruteur du SOE, abandonne sa distribution de tracts antifascistes pour rejoindre la Grande Bretagne. Il intègre le groupe F constitué majoritairement de Français. Au fil des entraînements aux cadences infernales, stage de survie, technique de combat, maîtrise du renseignement, etc., le groupe de stagiaires se réduit, d'origines différentes ils forment au final une équipe homogène où chacun est prêt à partir en mission. 
Pal est rapidement reconnu pour ses capacités physiques et morales, son sang froid, son intelligence des situations, son esprit de camaraderie. Le jeune homme a quitté son père précipitamment, sans explication, et malgré sa vie trépidante, dangereuse, il est gagné par le regret et la culpabilité en pensant à celui qu'il a abandonné sans explication. 
Malgré toutes les mesures de précautions et contre toute logique, le jeune homme craque et prend le risque de revoir ce père vénéré. La visite qu'il lui rendra aura de lourdes conséquences... Comment un agent de cette trempe a pu faire une telle imprudence? Une partie de son réseau tombe de façon incompréhensible, ses amis sont consternés et ne trouvent pas d'explication plausible... Pal! l'homme envié, reconnu de tous, le meilleur. 
 
Roman particulièrement bien écrit et empreint d'émotion. Le ton est donné dès les premières lignes : « Mais n'allez jamais croire que la guerre, même la plus nécessaire, même la plus justifiée, n'est pas un crime. Demandez-le aux fantassins et aux morts. » citation Ernest Hemingway. 
Une belle réflexion sur l'héroïsme et un bel hommage à cette jeunesse qui a su se lancer dans la défense de ses idéaux
Captivante histoire.
 
 
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