L'inspectrice Sarah Geringën est appelée à l'hôpital
psychiatrique de Gaustad à quelques kilomètres d'Oslo suite au décès d'un
patient. Les premières observations laissent penser à un suicide avec cependant
des interrogations sur le fait que le corps a été déplacé et que la victime
porte sur le front une cicatrice énigmatique « 488 ». Les conclusions
du légiste ajoutent à l'incompréhension quand il révèle que l'homme est mort de
terreur.
L'interrogation du personnel, et en particulier du directeur
de l'établissement, montre à travers leurs déclarations des incohérences. Une
piste se dessine, la victime, soumise à un traitement par injection de LS 34,
médicament ancien et interdit, a eu une mystérieuse visite, en 36 ans
d'internement, d'un employé d'un laboratoire médical français.
L'enquête conduit Sarah en France: pourquoi le laboratoire Gentix continue à
produire un produit illicite, le LS34, et comment? et dans quel but le livre-t-il de façon frauduleuse à
l'hôpital de Gaustad? Aidée de
Chistopher journaliste d'investigation, animés ensemble d'une grosse dose de
curiosité et d'opiniâtreté, ils vont peu à peu pénétrer sur un terrain
jalousement tenu secret et farouchement défendu où des expérimentations menées
sous l'égide de la CIA consistaient à savoir si,
oui ou non, il y a quelque chose après la mort... l'épilogue nous conduit sur
l'ile de l'Ascension.
L'enquête
est menée tambour battant, l'action est intense, un peu d'ésotérisme pimente la
trame. L'auteur souligne que cette
histoire s'appuie sur des faits réels à partir d'expérimentations secrètes à
travers le projet « MK-Ultra » conduit par les Américains dans les
années 60.
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