C’est la suite plus romancée du best-seller
« Miniaturiste » (2015); on peut, certes, la lire sans le connaître mais ce serait dommage.
Jessie Burton nous rafraîchit la mémoire en rappelant l’histoire en introduction
et en évoquant le passé aux moments opportuns.
L’histoire se
déroule toujours à Amsterdam, 18 ans après les faits décrits dans
« Miniaturiste » soit en 1705. Théa fête son anniversaire avec sa
tante, Nella, veuve du marchand Johannes Brandt, son père, Otto, qui travaille
dans une compagnie néerlandaise des Indes Orientales et avec la servante
dévouée, Cornélia. Elle n’a pas connu sa mère, Marin, célibataire et sœur de
Johannes Brandt, morte à sa naissance. La famille est ruinée et envisage le
mariage de Théa comme solution, pratique très courante à l’époque. Ravissante
mais métisse, enfant illégitime, élevée dans une famille déchue, il sera
difficile cependant de trouver un bon parti ! D’autant qu’elle vit, dans le
plus grand secret, un grand amour avec un artiste qui peint les décors de
théâtre. De plus, à son tour, elle reçoit une poupée miniature puis une maison
dorée... La miniaturiste serait-elle
revenue ?
C’est une histoire très romancée avec de l’action et
sans les longueurs du précédent roman. La lecture est fluide, les personnages
attachants et le contexte historique intéressant. Jessie Burton analyse la
psychologie des membres de cette famille dans leur complexité avec tous leurs
secrets et non-dits et en fonction de l’époque. Quelle est la place de la femme
dans la société ? Nella avait accepté le mariage pour raisons financières :
comment réagira Théa ? Le théâtre est souvent évoqué avec les pièces de
« Roméo et Juliette », « La mégère apprivoisée »… qui nous
laissent envisager la suite du roman.
Roman palpitant ! On attend la suite !!!
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