Ce roman féministe est sous-titré "la brillante
destinée d’Elisabeth Zott". « Elizabeth Zott est chimiste à l'Institut
de recherche Hastings. Jusqu'au jour où elle devient la vedette de l'émission
de cuisine la plus populaire d'Amérique grâce à ses méthodes révolutionnaires
et ses techniques étonnantes. Mais son succès fulgurant n'est pas du goût de
tous ».
Ce pavé de lecture de 530 pages est assez
« digeste » (pour rester dans les termes culinaires). La traduction de
l'américain reste agréable à lire.
A travers le personnage d’Elisabeth Zott, l’auteure nous
dresse un portrait de la femme des années 1950. Cette période où il est
quasiment impossible d’être une scientifique et de surcroit mère
célibataire.
Avec beaucoup d’humour, de tendresse, et de militantisme
féministe, on parcourt la vie de cette Melle Zott avec tous les aléas et les
obstacles de sa vie. Ses rencontres avec la gente masculine sont
particulièrement mouvementés. Les personnages masculins sont sans concession. Heureusement le chien nommé Six-trente
comprend parfaitement bien les humains.
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