Ce roman s’articule en 2 parties.
La 1ère: 1937 le régime soviétique est en pleine épuration. Il
pille, vend et détruit les trésors de l’église russe. Des centaines des
milliers de moines, de prêtres sont exécutés; certains d’entre eux s’échappent
vivant dans les forêts. Voici l’histoire de l’ermite Nikodime qui avec l’aide
de moines vagabonds tente de sauver les plus beaux trésors de l’art sacré
orthodoxe. Les trésors sont entreposés au fur à mesure dans la crypte d’une
chapelle d’un cimetière abandonné de Pongarevo. Devant la pression
grandissante, l’insécurité permanente, Nikodime décide de dissoudre la
confrérie et de détruire son camp retranché. Il le fait devant une très jeune
femme Irina sauvageonne abandonnée qui est témoin de tout et avec laquelle il a
eu une brève idylle. Il lui remet un plan, le croquis des lieux. Ainsi ce
termine ce chapitre.
Cette partie s’appuie sur des faits réels, l’atmosphère de cette époque
est très bien transcrite, romancée aussi.
La seconde partie se déroule en 2000. Ce 2ème volet met en scène les
descendants de Nikodime et Irina, à travers leur fils AndréÏ né de cette idylle
et du petit-fils Mathias.
Ainsi on apprend que Irina s’est réfugiée en France qu’elle a rejoint via
la Finlande. Mariée,
elle élève son fils jusqu’au jour où elle repart en Russie sans laisser de trace.
Mathias au décès de son père trouvera dans un secrétaire l’ensemble du dossier
qui permet de connaître le lieu où sont les objets sacrés sauvés des
bolcheviques par son grand père (Nikodime). Ils sont enfouis dans la forêt à l’est de saint
Pétersbourg entre ses faubourgs nord et le lac Ladoga.
Mathias se rend en Russie et remet les documents qui permettront de
retrouver d’inestimables trésors. Il y apprendra que le moine Nikodime s’est suicidé,
de peur d’avouer lors de son emprisonnement, quant à Irina, sa Grand -Mère,
elle a disparu à jamais après être revenue en Russie.
Roman captivant s’appuyant sur une période russe complexe.
(L’original du statut de la confrérie des moines volants est exposé au
musée de l’Ermitage)
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Du même auteur, nous avons aussi:
La Fille des Louganis (Prix roman Version Femina-Virgin Magastore 2007)
La Pension Marguerite
Le Turquetto (Prix Jean Giono 2011.
Prix page des Libraires 2011)
Loin des bras
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