Le
lecteur pense avoir compris la justification du titre dès les premières pages,
puis s’aperçoit trois cents pages plus loin que c’est une autre explication qui
l’emporte.
Toute
la narration est portée par un JE, celui de Paul. Cet adolescent de 16 ans vit
depuis presque toujours avec sa mère et la compagne de celle-ci. Le roman
s’ouvre sur les difficultés rencontrées par Paul au collège. En effet, son
physique ne permet pas, en apparence, de l’identifier comme fille ou garçon.
Cela lui pose tellement de problèmes qu’il finit par quitter l’univers scolaire
et se lancer dans la vie professionnelle.
S’ouvre
alors toute une galerie de portraits assez attachants au fil des pages, avec en
arrière-plan la question de la quête de l’identité. Outre la dimension
fictionnelle, ce roman s’intéresse aussi à un débat de société actuel :
quelle construction identitaire pour un enfant élevé dans une famille
homosexuelle ?
Ce
roman se lit sans difficulté et le personnage principal est attachant. On peut
cependant regretter au moins deux pirouettes peu construites pour mener
l’intrigue à son terme. Ce livre vogue
sur l’ère du temps : quid de la parentalité homosexuelle ? Mais la
réflexion, pleine de bonnes intentions, est menée avec un tel manque de finesse
que le traitement de la question en devient presque caricaturale.
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Du même auteur, vous trouverez également à la bib:
La Valse des arbres et du ciel
La Vie rêvée d'Ernesto G
Le Club des incorrigibles optimistes
Trompe-la-mort
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