La narratrice, divorcée, mère d'une petite fille et professeure dans un lycée, a la sensation de vivre une période terne de son existence. C'est alors qu'elle rencontre Sarah, violoniste dans un quatuor, imprévisible, déroutante, versatile et qui exerce sur elle une attraction irrépressible. La première partie du roman est le récit de cet amour fou, de cette passion fulgurante qui les illumine et les dévore en même temps. L'écriture est à la fois lapidaire et incandescente, ponctuée de leitmotivs dont le retour crée une impression de vertige.
Mais Sarah se meurt d'un cancer.
Dans une seconde partie, à l'écriture plus ample, moins saccadée, la narratrice, totalement détruite par une passion trop violente et absolue, meurtrie par l'absence de Sarah, obsédée par l'idée qu'elle l'a peut-être tuée lors d'une dernière nuit d'amour, ne sachant plus démêler cauchemar et réalité, s'enfuit à Trieste où elle espère trouver espoir et guérison.
Une histoire d'amour entre deux femmes, c'est dans l'air du temps, le lecteur pense qu'il s'agit de la énième redite d'un sujet rebattu. Mais c'est sans compter sur le talent de Pauline Delabroy-Allard dont ce premier roman mené "con fuoco" est une réussite prometteuse.
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