L’histoire : En 1982, dans un quartier populaire
de Londres, deux petites filles métisses, la narratrice sans prénom et Tracey, se lient d’amitié lors d’un cours de danse. Ce
roman raconte donc vingt-cinq années d’amitié, un peu comme dans « L’amie
prodigieuse » d’Elena Ferrante : quartier pauvre, espoir d’ascension
sociale, importance de la famille et de ses secrets. En plus, la couleur de
peau, les origines et la fascination
pour les comédies musicales.
Ce livre « swingue » dans le temps en
alternant enfance, adolescence et âge adulte. Il nous permet de découvrir des cadres
très différents. Sur le plan familial, les deux enfants sont métisses, pour la narratrice, la mère est Jamaïcaine et
père Anglais, pour Tracey, inversement. Sur le plan social, la mère de la
narratrice est ambitieuse et reprend des études pour réussir à s’élever
socialement et à participer à la vie politique de son pays. La mère
« célibataire » de Tracey passe sa vie devant la télévision. Sur le
plan professionnel, Tracey continuera dans la danse avec l’espoir de devenir
une vedette alors que la narratrice fera des études universitaires. Elle
deviendra l’assistante d’Aimee, une pop star mondialement connue (un peu comme
Madonna) qui décide de contribuer à un projet humanitaire, la construction
d’une école pour filles dans un village africain de Gambie. On découvre à
travers de nombreuses anecdotes la vie d’une star et les rites et modes de vie
et de pensée des Africains ; malgré les 469 pages, l’intimité et la
psychologie des personnages sont insuffisamment décrites et en particulier
celles de Tracey dont on ne connaît que quelques passages de sa vie. Même si on
se perd un peu du fait de quelques longueurs sans lien avec les deux amies,
c’est un grand roman bien écrit.
Romancière britannique à découvrir et à suivre.
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